C’est Jésus qui posa cette question. Et c’est à Samaritaine qui l’avait posée.
Jean 4:5 il arriva dans une ville de Samarie appelée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph. 6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ midi. 7 Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit: «Donne-moi à boire.» 8 En effet, ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger. 9 La femme samaritaine lui dit: «Comment? Toi qui es juif, tu me demandes à boire, à moi qui suis une femme samaritaine?» – Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. -!! 10 Jésus lui répondit: «Si tu savais quel est le cadeau de Dieu et qui est celui qui te dit: ‘Donne-moi à boire’, tu lui aurais toi-même demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau vive.»
Le cadeau n’est pas Jésus lui-même car il ajoute tout de suite après «et qui est celui qui te dit» en parlant de lui-même qui était en train d’échanger avec elle. Le cadeau c’est l’eau vive. Que représente l’eau vive dans ce récit ? Il n’y avait aucune rivière non plus dans le décor, sinon la femme ne serait pas venue à ce puits. La femme pensait donc que l’eau vive se trouvait au fond du puits mais elle avait remarqué aussi que Jésus n’avait rien pour aller la puiser.
Jean 4:11 «Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser et le puits est profond. D’où aurais-tu donc cette eau vive?
Il existait des puits qui étaient nourris par des rivières souterraines, on en avait trouvé à l’époque de Jacob comme la Samaritaine l’avait noté au Seigneur Jésus. La femme ne réalisait pas encore que l’eau dont lui parlait Jésus était d’une nature spirituelle et non physique.
Genèse 26:19 Les serviteurs d’Isaac creusèrent encore dans la vallée, et y trouvèrent un puits d’eau vive.
Jean 4:12 Es-tu, toi, plus grand que notre ancêtre Jacob qui nous a donné ce puits et qui a bu de son eau, lui-même, ses fils et ses troupeaux?» 13 Jésus lui répondit: «Toute personne qui boit de cette eau-ci aura encore soif. 14 En revanche, celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.»
Jésus dissipe toute référence à l’eau du puits, il fait allusion maintenant à la prophétie d’Ézéchiel parlant d’une eau vive qui purifie. L’évangile identifie plus loin l’eau vive à l’effusion du Saint-Esprit. Jésus parlait donc au futur à la Samaritaine puisque le Saint-Esprit devait attendre que Jésus soit élevé dans la gloire après sa résurrection pour être répandu sur les croyants.
Jean 7:37 Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, debout, s’écria: «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. 38 Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de lui, comme l’a dit l’Ecriture.» 39 Il dit cela à propos de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. En effet, l’Esprit saint n’avait pas encore été donné parce que Jésus n’avait pas encore été élevé dans sa gloire.
Cette eau qui purifie capte évidemment l’attention de la femme qui en a tant besoin pour avoir eu 5 maris et vivre en concubinage.
Jean 4:15 La femme lui dit: «Seigneur, donne-moi cette eau afin que je n’aie plus soif et que je n’aie plus à venir puiser ici.» 16 «Va appeler ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici.» 17 La femme répondit: «Je n’ai pas de mari.» Jésus lui dit: «Tu as bien fait de dire: ‘Je n’ai pas de mari’, 18 car tu as eu cinq maris et l’homme que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit la vérité.» 19 «Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es un prophète.
La femme commence à comprendre la dimension de ce juif qui ose discuter avec elle. Pour elle, c’est un prophète et plus tard, ce sera le Sauveur du monde (Jean 4:42) !
Certains ne voient en Jésus qu’un juif parmi tant d’autres
Certains ne voient en Jésus qui pose des questions embêtantes
Certains ne voient en Jésus qu’un prophète parmi d’autres
Certains voient en Jésus leur Sauveur et Seigneur
Cette Samaritaine a passé par toute la gamme pour en venir à le reconnaître comme le Sauveur du monde, son Sauveur, qu’il en soit de même aussi pour nous car nous avons aussi besoin d’être sauvés, nous faisons partie du monde, de l’humanité.
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