Les enfants de Dieu et les enfants du diable
1Jean 3:7 Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui–même est juste. (…) 10 C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère.
1° Tout d’abord, il est intéressant de noter que le discernement est basé non pas sur les paroles de gens mais sur leurs actions, car comme Jésus le mentionnait, on reconnaît un arbre à ses fruits, Matthieu 7:15-22
2º Le verset 10 nous donne deux manières de distinguer entre les enfants de Dieu et du diable, quelles sont-elles ?
– Celui qui agit injustement et qui n’aime pas son frère.
3º Qu’est-ce que cela veut dire « agir injustement » (pratiquer la justice) ?
– Pratiquer la justice est une expression courante chez les Hébreux:
Michée 6:8 On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; et ce que l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu.
Voici comment David, inspiré par le Saint-Esprit, décrit la pratique de la justice :
Psaumes 15:1 Psaume de David. O Eternel ! qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? — 2 Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur. 3 Il ne calomnie point avec sa langue, il ne fait point de mal à son semblable, et il ne jette point l’opprobre sur son prochain. 4 Il regarde avec dédain celui qui est méprisable, mais il honore ceux qui craignent l’Eternel ; il ne se rétracte point, s’il fait un serment à son préjudice. 5 Il n’exige point d’intérêt de son argent, et il n’accepte point de don contre l’innocent. Celui qui se conduit ainsi ne chancelle jamais.
Dans l’Ancien Testament, la pratique de la justice était une autre façon de parler de l’observance de la loi de Moïse. Celui qui était juste, c’est celui qui s’y conformait, c’était la justice selon la loi.
Psaumes 106:3 Heureux ceux qui observent la loi, qui pratiquent la justice en tout temps !
Proverbes 21:15 C’est une joie pour le juste de pratiquer la justice, mais la ruine est pour ceux qui font le mal.
Ésaïe 58:2 Tous les jours ils me cherchent, ils veulent connaître mes voies ; comme une nation qui aurait pratiqué la justice et n’aurait pas abandonné la loi de son Dieu, ils me demandent des arrêts de justice, ils désirent l’approche de Dieu.
Voici la prophétie de la venue d’un Messie-Roi qui pratique la justice en observant la loi de Moïse et c’est exactement ce que Jésus a fait.
Jérémie 23:5 Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, Où je susciterai à David un germe juste ; Il régnera en roi et prospérera, Il pratiquera la justice et l’équité dans le pays.
Matthieu 5:17 Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
Jérémie 5:1 Parcourez les rues de Jérusalem, Regardez, informez–vous, cherchez dans les places, s’il s’y trouve un homme, s’il y en a un qui pratique la justice, qui s’attache à la vérité, et je pardonne à Jérusalem.
Jérémie 22:3 Ainsi parle l’Eternel: Pratiquez la justice et l’équité; délivrez l’opprimé des mains de l’oppresseur; ne maltraitez pas l’étranger, l’orphelin et la veuve; n’usez pas de violence, et ne répandez point de sang innocent dans ce lieu.
Alors que ce dernier passage insiste surtout sur ce qu’il ne faut pas faire, dans le sermon sur la montagne, cf. Matthieu 6, Jésus mentionne sur des gestes positifs; l’aumône, la prière et le jeûne comme des facettes de la pratique de la justice en accord avec la loi de Moïse.
Par exemple, prenant connaissance que le païen Corneille priait et faisait des aumônes, Pierre admet que dernier craignait Dieu et pratiquait aussi la justice même s’il n’observait pas la loi de Moïse. Cela démontre un changement de paradigme majeur dans la pensée juive et Pierre a eu besoin d’une vision céleste pour le réaliser.
Actes 10:30 Corneille dit : Il y a quatre jours, à cette heure–ci, je priais dans ma maison à la neuvième heure ; et voici, un homme vêtu d’un habit éclatant se présenta devant moi, 31 et dit : Corneille, ta prière a été exaucée, et Dieu s’est souvenu de tes aumônes. 32 Envoie donc à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre ; il est logé dans la maison de Simon, corroyeur, près de la mer. 33 Aussitôt j’ai envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Maintenant donc nous sommes tous devant Dieu, pour entendre tout ce que le Seigneur t’a ordonné de nous dire. 34 Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, 35 mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable.
Depuis Corneille, ce n’est plus une obligation d’observer la loi de Moïse pour être reconnu comme quelqu’un qui craint Dieu et pratique la justice.
4° Qu’est-ce que cela veut dire « ne pas aimer son frère »?
– Là ici ce n’est pas seulement les mauvaises actions qui sont concernées mais aussi le manque de bonne action, Jean nous dit plus loin, (1Jean 3:17-19) que cela ne sert de rien de dire qu’on aime son frère si on ne fait rien pour lui venir en aide quand il est dans le besoin.
1Jean 3:17 Si un homme riche voit son frère dans le besoin et lui ferme son coeur, comment peut-on dire que l’amour de Dieu demeure en lui? 18 Mes enfants, ne nous payons pas de mots: il ne faut pas que notre amour consiste en quelques belles paroles, s’il est véritable, il se traduit par des actes. 19 Cela nous permet de reconnaître que nous sommes dans la voie de la vérité et nous pourrons nous sentir rassurés en présence de Dieu, même si notre coeur nous faisait des reproches.
Cela fait écho à la parabole du bon samaritain. Les religieux n’avaient rien fait de mal, mais ils n’avaient rien fait de bon non plus en laissant l’homme mal en point sur le bord de la route, ils démontraient que l’amour de Dieu n’était pas dans leur coeur. Quand un malheureux crie, l’Éternel, le Dieu d’amour entend !
5° Pourquoi est-ce si grave de ne pas aimer son frère ?
– Parce que l’indifférence et la haine viennent du diable, v.12, comme l’ont manifesté les religieux envers Judas qui avait regretté d’avoir trahi Jésus. Pour Dieu, l’indifférence et la haine sont aussi pire qu’un meurtre, v.15.
Et Jésus nous dit qu’à chaque fois qu’on fait quelque chose à un enfant de Dieu, à notre frère dans la foi, – ou notre soeur, notre femme, nos enfants, nos parents chrétiens – c’est comme si c’était à lui qu’on le faisait. Alors si on aime notre frère c’est Jésus qu’on aime et si on déteste notre frère, qu’on lui dit des paroles méchantes, qu’on le maltraite ou bien qu’on le méprise, c’est Jésus qu’on déteste, qu’on insulte et qu’on blesse, et ça, ça vient du diable qui prend plaisir à blesser et à maltraiter les autres.
6° Alors comment allons-nous nous comporter avec nos frères et soeurs dans le Seigneur ?
– On va premièrement demander pardon à Dieu si on prend conscience qu’on on a manqué d’amour envers un frère ou une soeur et demander ensuite à Dieu de les aimer comme Jésus les aime, selon qu’il est écrit:
Jean 13:34 Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés
Éphésiens 5:25 Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Église
Prière
Que le Saint-Esprit nous remplisse de l’amour de Dieu pour qu’on nous reconnaisse par nos paroles et nos actions comme des enfants de Dieu !
Jean 13:35 À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.
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