La sainte Cène
On a besoin de croire en Jésus et son sacrifice sur la croix pour le pardon de nos péchés. On doit ensuite l’inviter à entrer dans notre vie, car il cogne déjà à notre porte.
Apocalypse 3:20 Écoute, je me tiens à la porte et je frappe; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je prendrai un repas avec lui et lui avec moi.
Pour progresser dans l’intimité avec Dieu, il faut vraiment le désirer. C’est comme dans n’importe quelle relation. Tu ne livrerais pas ton coeur à quelqu’un qui est tiède à ton sujet, n’est-ce pas ! Alors Dieu voit si on est vraiment sérieux par rapport à notre désir de le connaître ou si nous avons un coeur partagé.
Jérémie 29:13 Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur.
Jacques 1:6 qu’il la demande avec foi, sans douter, car celui qui doute ressemble aux vagues de la mer que le vent soulève et agite de tous côtés. 7 Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur: 8 c’est un homme partagé, instable dans toute sa conduite.
Le repas du Seigneur est un de ces moments d’intimité où on prend un repas avec Jésus, Il va répondre au niveau d’attente qu’on met dans notre rencontre avec Lui. Simon le Pharisien n’a pas retiré grand chose d’avoir invité Jésus à partager un repas avec lui (Luc 7:36-50), mais pour le riche publicain Zachée (Luc 19:1-10), cela fut une expérience qui changea sa vie à tout jamais. Vous pouvez prendre le repas du Seigneur d’une façon routinière ou vous pouvez y mettre votre foi dans la communion au sang de Christ qui purifie de tout péché (1Jean 1:7) et dans la communion au corps de Christ qui a porté toutes nos maladies dans son corps meurtri (1Pierre 2:24). C’est ainsi que, dans l’histoire de l’Église, beaucoup ont expérimenté des guérisons et des délivrances en prenant la Cène, mais cela explique aussi pourquoi, la plupart des gens qui n’y voient qu’un rituel commémoratif n’en retirent rien de particulier.
L’attachement qui unit le Seigneur Jésus-Christ à son Église garde une part de mystère qui peut être perçu seulement par la foi quand le Saint-Esprit daigne le révéler à ceux qu’Il a choisi dans sa souveraineté.
Cet attachement est particulièrement profond et riche en signification dans les deux seuls rites que Jésus a laissé à son Église. Ces deux rites ramènent le chrétien à la croix où Jésus a porté leurs péchés et rendu le salut de leurs âmes possible.
Le baptême d’eau et le repas du Seigneur sont la manifestation extérieure, concrète et visible de la réalité intérieure, abstraite et invisible. Tout comme Dieu n’a pas voulu demeurer un concept abstrait pour les hommes mais est venu à notre rencontre en prenant un corps concret et visible en Jésus-Christ, de même il nous a laissé ces deux signes concrets et visibles de sa présence invisible en nous et de sa communion avec nous. Il a commencé son ministère avec l’un et l’a terminé avec l’autre. Les deux sont dans sa mort qui annonce aussi sa résurrection.
- Le rite du baptême d’eau est l’illustration du baptême de l’Esprit qui nous introduit dans le corps spirituel de Jésus-Christ, Galates 3:27, en nous crucifiant avec Jésus, en nous ensevelissant avec Lui et nous ressuscitant avec Lui pour enfin nous asseoir au ciel avec Lui, Romains 6:3-7, Colossiens 2:11-12, Ephésiens 2:5-6. Sans l’action du Saint-Esprit, le rite n’a aucun effet.
- Le rite de la Sainte Cène, communément appelé aussi le repas du Seigneur nous rappelle la mort corporelle de Jésus et son sang qui a coulé pour nous afin de nous purifier de nos péchés.
Jé.16:7 On ne rompra pas le pain, quand on mènera le deuil, pour consoler quelqu’un au sujet d’un mort. On ne lui offrira pas la coupe de consolation au décès de son père ou de sa mère.
Lors de la dernière Cène, Jésus officiait son propre deuil, suivant la coutume centenaire voire millénaire observée après l’enterrement d’un être cher chez les sémites, à l’image des buffets qu’on sert souvent au salon mortuaire après la cérémonie. Voilà pourquoi Paul disait qu’on annonce la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne quand on prend le repas du Seigneur (1Corinthiens 11:26). De plus, Jésus associe le pain à son propre corps et le vin à son propre sang (Luc 22:19). Le repas du Seigneur illustre aussi la nourriture spirituelle dont nos âmes ont besoin régulièrement pour nous consoler (i.e. coupe de consolation Jérémie 16:7) dans nos propres difficultés jusqu’au retour de Jésus, c’est pourquoi, contrairement au baptême, le repas du Seigneur est repris régulièrement jusqu’à son retour. Cette nourriture est la Parole de Dieu qui nous enseigne la volonté de Dieu pour nos vies, cf. Matthieu 4:4, Jean 4:34. La Cène illustre que le Saint-Esprit Consolateur a fait de chacun de nous les membres d’un seul corps spirituel, celui de Jésus. C’est un grand symbole de communion (1Corinthiens 10) et d’unité, cf. 1Corinthiens 12.
Matthieu 20:22 Jésus répondit: Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire? Nous le pouvons, dirent-ils. 23 Et il leur répondit: Il est vrai que vous boirez ma coupe; mais pour ce qui est d’être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu’à ceux à qui mon Père l’a réservé.
Dans ce dernier passage, l’image de la coupe est aussi évoquée, la coupe que Jésus servirait à la dernière Cène pour illustrer sa mort ; «ceci est mon sang», car le sang est aussi une évocation de la mort. C’est pourquoi on l’appelle le baptême de sang. Jésus avait donc prophétisé que ses apôtres allaient tous mourir martyrs comme lui sans nécessairement que ce soit par la crucifixion.
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