Pourquoi Amalek est venu combattre Israël à Rephidim et quelle leçon peut-on tirer de cet événement ?
Exode 17:8 Les Amalécites vinrent combattre Israël à Rephidim. 9 Alors Moïse dit à Josué : « Choisis-nous des hommes, sors et combats les Amalécites. Demain je me tiendrai au sommet de la colline, le bâton de Dieu dans la main. » 10 Josué se conforma à ce que lui avait dit Moïse pour combattre les Amalécites. Quant à Moïse, Aaron et Hur, ils montèrent au sommet de la colline. 11 Lorsque Moïse levait la main, Israël était le plus fort ; et lorsqu’il baissait la main, Amalek était le plus fort. 12 Comme les mains de Moïse devenaient lourdes de fatigue, ils prirent une pierre qu’ils placèrent sous lui et il s’assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Ainsi, elles restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil, 13 et Josué fut victorieux d’Amalek et de son peuple au tranchant de l’épée. 14 L’Eternel dit à Moïse : « Ecris cela dans le livre pour qu’on s’en souvienne et déclare à Josué que j’effacerai le souvenir d’Amalek de dessous le ciel. »
Amalek est venu combattre Israël parce qu’il n’avait pas la crainte de Dieu. Les gens du monde ne réalisent pas à qui ils s’attaquent en voulant faire un mauvais parti au peuple du Dieu des armées célestes. Il était venu attaquer Israël à Rephidim qui était un lieu de repos, comme son nom le signifie en hébreu. Le peuple d’Israël y était bien tranquille et relaxait. Il n’était pas belliqueux, mais Amalek est venu quand même l’attaquer lâchement par derrière. Dieu s’en est souvenu, comme on peut lire dans le passage ci-dessous.
Deutéronome 25:16 17» Souviens-toi de ce que t’a fait Amalek sur le chemin de votre sortie d’Egypte, 18 la façon dont il est venu à ta rencontre sur ton parcours et, sans aucune crainte de Dieu, est tombé par-derrière sur toi, sur tous ceux qui se traînaient les derniers, pendant que tu étais toi-même fatigué et épuisé. 19 Lorsque l’Eternel, ton Dieu, t’aura délivré de tous les ennemis qui t’entourent et t’accordera du repos dans le pays qu’il te donne en héritage et en propriété, tu effaceras le souvenir d’Amalek de dessous le ciel. Ne l’oublie pas.
L’attaque d’Amalek était d’autant plus fourbe que ce peuple était des descendants d’Esaü, le frère de Jacob (Genèse 36:12). C’était de la méchanceté gratuite de la part d’Amalek qui était très puissant à l’époque et pensait amasser un butin facile en s’attaquant au peuple d’Israël, épuisé et au repos. Mais même que le peuple de Dieu est faible, il est encore plus fort que n’importe quel ennemi quand il fait humblement appel au secours de Dieu.
La leçon que j’en retire du fait que Moïse devait garder les bras élevés, c’est que le soutien dans la prière a une grande valeur. Cela montre aussi qu’on doit combattre, même si Dieu combat à nos côtés, Dieu ne fera pas tout le travail sans notre implication. L’insouciance ou le fatalisme n’ont pas leur place dans la vie spirituelle. Moïse avait ordonné au peuple d’aller combattre. Cela manifeste en même temps que l’issue du combat ne dépend pas des capacités humaines, mais de notre persévérance dans les prières, car le combat est avant tout spirituel, voir aussi Ephésiens 6:10-18.
Jethro et Amalek
dans de nombreux Midrashim, le nom de Jethro est mentionné en juxtaposition avec celui D’Amalek (en effet, son arrivée au campement du désert est consignée dans la Torah directement après la guerre avec Amalek)., Comme il est souligné dans les mots d’un commentaire, « de même que nous sommes obligés d’effacer le nom d’Amalek, nous sommes obligés d’honorer le nom de Jethro. »45
Amalek, à travers le prisme de Hassidout, représente un mal obstiné, un mal qui n’est insensible à aucune information ou expérience.46 Comme nous le voyons, Amalek vint faire la guerre aux Juifs, même après avoir appris leur victoire miraculeuse sur L’Égypte.
Il semblerait que Jethro représente le thème très opposé., Lorsqu’il a entendu des informations qui remettaient en question sa philosophie et son mode de vie, il les a courageusement et joyeusement reconnues et les a intégrées à sa vie.
ce faisant, il a apporté sur lui-même beaucoup d’inconfort. À la maison, il a été mis à l’écart. En tant que membre de la nation juive, bien qu’il ait été favorisé et honoré de manière remarquable, il n’a néanmoins pas été en mesure de recevoir une part permanente dans la terre d’Israël, et (comme détaillé ci-dessus) il n’a pas été en mesure de participer pleinement et de tout cœur à toutes les expériences de la nation.,
Mais lui et ses descendants désiraient si intensément la lumière de D. et de la Torah dans leur vie qu’ils continuèrent à sacrifier leur confort pour vivre selon ses lois et servir D. en fin de compte, ils devinrent des enseignants et des sommités pour que tout le peuple juif suive.