Un chrétien peut-il fêter Noël ou pas ?

L’origine de la fête de Noël

Le mot Noël est peut-être la déformation du mot latin « natale » qui signifie « naissance ». D’autres pensent qu’il vient de l’expression gauloise «noio hel», très proche du grec « nea helios ». On peut traduire en français ces deux expressions par « nouveau soleil ».
Bien avant la naissance de Jésus, les gens appelaient cette fête ainsi dans leurs dialectes respectifs parce que le soleil recommençait à reprendre de la vigueur après avoir été à son plus bas le 21 décembre. C’est pourquoi ils avaient institué une fête pour se réjouir de ce fait.

Avant de fêter Noël, au I siècle avant JC, Rome célébrait le culte de Mithra, divinité perse de la lumière. Le 25 décembre était alors le jour du solstice d’hiver, la naissance de la divinité Mithra le « soleil invaincu » (sol invictis en latin) où l’on sacrifiait un taureau en son honneur.

Le jour de la naissance de Jésus

Au IVème siècle, quand le christianisme a été reçu dans les sphères du pouvoir romain, leurs dirigeants ont décidé de donner une saveur chrétienne aux fêtes déjà pratiquées dans l’empire romain. En 354 ap JC. le pape Libère a décidé d’associer la date du 25 décembre à la naissance de Jésus. Il a jugé que l’événement chrétien pouvant se substituer le mieux à la fête de Natale – qui suivait les saturnales du 17 au 24 décembre – était justement une autre naissance, celle de Jésus-Christ, puisque la Bible n’offre pas de date précise pour la naissance de Christ. Cette décision fut mal accueillie par les chrétiens d’Asie mineure car ils reprochaient aux chrétiens romains de faire du syncrétisme. Ces chrétiens d’Asie mineure ont plutôt retenu le 6 janvier pour fêter la naissance de Jésus. Les églises arméniennes continuent à fêter la naissance de Jésus à cette date. Les églises orthodoxes, de leur côté, la fêtent le 7 janvier.

Nous avons vu pourquoi le pape Libère avait choisi le 25 décembre, mais ce choix ne peut être corroboré par les Écritures. Au contraire, Jésus est né au plus tard en septembre ou début octobre car après cela, il pleut régulièrement. Voici deux passages bibliques qui nous en parlent :

Esdras 10:9 Tous les hommes de Juda et de Benjamin se rassemblèrent à Jérusalem dans les trois jours.C’était le vingtième jour du neuvième mois. Tout le peuple se tenait sur la place de la maison de Dieu, tremblant à cause de la circonstance et par suite de la pluie….13 Mais le peuple est nombreux, le temps est à la pluie, et il n’est pas possible de rester dehors; d’ailleurs, ce n’est pas l’oeuvre d’un jour ou deux, car il y en a beaucoup parmi nous qui ont péché dans cette affaire.

Cantiques 2:10 Mon bien-aimé parle et me dit: Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! 11 Car voici, l’hiver est passé; La pluie a cessé, elle s’en est allée.

Il est donc évident que les bergers ne pouvaient pas rester dans les champs pour garder leurs troupeaux durant les mois d’hiver, c’est pourtant là où ils se trouvaient lorsque Jésus-Christ est né, comme on lit dans Luc 2 :8.

Luc 2:8 Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.

Il y a deux indices qui nous font tendre à penser que Jésus est né vers la fin du mois de septembre. L’apôtre Jean utilise le verbe « tabernacler » pour décrire la naissance de Jésus dans le monde et son court séjour à comparer à la longueur moyenne d’une vie humaine. Un tabernacle est une tente où les juifs y passaient 7 jours en mémoire du temps passé dans le désert en sortant d’Égypte.

Jean 1:14 Et la parole a été faite chair, et elle a habité (tabernaclé) parmi nous

La fête des tabernacles (Soukkot) se déroule vers la fin septembre ou début octobre, elle est l’une des trois principales fêtes juives avec la Pâque (le temps où Jésus a été crucifié) et la fête des Semaines (Chevaout : la Pentecôte, la descente du Saint-Esprit). Ce serait donc approprié qu’elle marque un événement majeur dans la vie de Jésus aussi.

Il y a aussi le fait que Luc rapporte que Zacharie faisait partie de la classe d’Abia chez les Lévites. Nous savons d’après les archives juives que juin est le temps de l’année où la classe d’Abia devait servir dans le temple, ainsi nous pouvons aussi déterminer l’époque où le Saint-Esprit est venu concevoir Jésus dans le ventre de Marie – environ le 25 décembre ! – puisque sa cousine Elisabeth était enceinte de 6 mois quand l’ange Gabriel est venu voir Marie. Il suffit ensuite d’ajouter neuf mois pour déterminer le temps où Jésus est né, ce qui donne la fin septembre.

On peut donc avancer que Jésus a été conçu vers la fin décembre lors de la fête de la Dédicace (Jean 10:22) alors qu’il s’était dédié lui-même pour venir prendre une forme humaine. La fête de la Dédicace – Hanukkah – commémorait la ré-inauguration de l’autel des offrandes dans le second Temple de Jérusalem, lors de son retour au culte judaïque, trois ans après son interdiction par Antiochus IV des Séleucides.

Coutumes occidentales pendant la fête de Noël

Aucune de ces coutumes n’a de fondement biblique, les historiens ont pu les retracer dans les diverses religions répandues dans le vaste empire romain.

Par exemple, la bûche de Noël était vénérée parce que sa rondeur rappelait la forme du disque solaire renaissant. Le sapin de Noël était un symbole de fertilité dans les religions gothiques puisqu’il ne perd jamais son feuillage. Quant au Père Noël chargé d’y déposer des cadeaux, il a été inventé au XIXe siècle et il est représenté pour la première fois en 1868 dans des publicités de Coca Cola. On a tenté de le relier à l’austère Saint Nicolas du Moyen-âge qui aimait faire, semble-t-il, des cadeaux aux enfants mais qui n’avait pourtant rien d’un gros joufflu dans un habit rouge et blanc, habitant au Pôle Nord, et distribuant des cadeaux une fois par année en se promenant sur un traîneau volant tiré par des rennes.

A cause de ces faits, certains en ont conclu que la fête de Noël déplaisait à Dieu et que les chrétiens devraient s’en abstenir et même la dénoncer.

Voici ce que j’en pense personnellement. Reconnaissons que ce n’est pas l’observation d’une fête religieuse qui va nous approcher de Dieu ou nous en éloigner.

Colossiens 2:16 Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats:
17 c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.

Reconnaissons aussi que Dieu nous a donnés tout ce qu’il a créé sur terre. Voici deux passages bibliques qui le démontrent :

Psaume 115 :16 Les cieux sont les cieux de l’Eternel, mais il a donné la terre aux fils de l’homme.

1Coritnhiens 3:23 Tout est à vous ; et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu.

Nous pouvons donc tout faire pour la gloire de Dieu.

1 Corinthiens 10:31 Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.

Donc que nous mangions de la dinde ou que nous buvions du lait de poule, ou quoi que ce soit d’autre le 25 décembre, nous pouvons le faire pour la gloire de Dieu en célébrant la venue de Jésus sur terre même si nous savons qu’il est venu au mois de septembre. Si nous sommes appelés à nous souvenir de la mort de Jésus à chaque fois que nous prenons le repas du Seigneur, pas seulement au temps de Pâques, alors nous pouvons aussi très bien nous souvenir de sa naissance plusieurs fois par année et particulièrement au mois de décembre puisque c’est souvent le seul temps de l’année propice pour parler de Jésus à ceux qui s’en balancent le reste de l’année mais qui ont une certaine ouverture spirituelle à cause des traditions dans lesquelles ils ont grandi.

L’idée de base de fêter la naissance de Jésus plutôt que celle du soleil est bonne en soi mais il faut bien reconnaître que la naissance de Jésus a été reléguée en arrière-plan dans la culture occidentale, le Père Noël et ses cadeaux a pris le devant de la scène. La plupart des gens qui fêtent Noël de nos jours ne le font plus en hommage à Jésus.

Certains ont tenté de justifier l’échange de cadeaux par le fait que les rois mages – je les appelle ainsi par convenance car ils n’étaient ni rois ni mages en passant et ils étaient probablement plus que trois – ont donné des cadeaux à Jésus mais justement, c’est à Jésus que les cadeaux ont été faits ; aujourd’hui les gens s’échangent des cadeaux entre eux mais ne pensent jamais en offrir à Jésus, mais cela peut changer !

En ce temps de Noël, je vous encourage à vous donner en cadeau au Seigneur pour son service car il n’a pas hésité lui-même à se donner pour nous.

Jean 3:16 Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
17 Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

Recevez son amour et vous goûterez au bonheur qu’il y a de donner sa vie au Seigneur, selon ce que le Seigneur Jésus-Christ a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Ac.20:35.

Pourquoi les Témoins de Jéhovah ne fêtent pas Noël, j’ai trouvé un site internet où ils donnent 4 raisons.

  1. Jésus a demandé de célébrer sa mort, et non sa naissance (Luc 22:19, 20).
  2. Les apôtres et les premiers disciples de Jésus ne fêtaient pas Noël. Le livre des superstitions. Mythes, croyances et légendes déclare : « La fête de la nativité du Christ fut instituée par l’Église au IVe siècle * », soit bien après la mort des derniers apôtres.
  3. Rien ne prouve que Jésus est né le 25 décembre ; la Bible ne mentionne pas sa date de naissance.
  4. Nous croyons que Dieu n’approuve pas Noël en raison de ses origines païennes (2 Corinthiens 6:17).

Reprenons ces arguments

Il est vrai que Jésus nous a dit de se souvenir de sa mort et de sa résurrection mais qu’il n’a rien dit au sujet de commémorer sa naissance. C’est un fait, mais ce n’est pas parce que Jésus ne nous l’a pas ordonné que nous n’avons pas le droit de souligner sa venue dans le monde un jour en particulier dans l’année ou même, pourquoi pas, tous les jours de l’année en témoignant autour de nous de la venue du Sauveur dans le monde !

On n’a aucun passage dans les Écritures faisant mention des apôtres et des premiers disciples fêtant la naissance de Jésus et c’est le silence complet aussi sur l’interdiction de se souvenir de sa naissance. Nous ne serons qu’au ciel si les apôtres se rappelaient du jour de la naissance de Jésus! Quand on y pense, c’est une bonne chose de souligner sa naissance un jour en particulier et pas seulement une fois par année, puisque nous soulignons sa mort et sa résurrection à chaque fois que nous prenons la Cène.

Effectivement, nous avons vu que Jésus ne peut être né le 25 décembre. Par contre, nous avons déjà fait remarquer que nous pouvons nous souvenir de sa naissance comme de sa mort et de sa résurrection plusieurs fois par année.

Concernant le quatrième point, je pense que Dieu n’est pas glorifié par la façon que les gens du monde célèbrent Noël, mais à quoi pouvons-nous nous attendre d’autre d’une civilisation qui a mis Dieu de côté ? Mais comment Dieu ne pourrait-il pas approuver ses enfants qui décident de souligner d’une manière particulière la venue de son Fils unique dans ce monde? C’est à nous de mettre de remplacer les ténèbres par la lumière! Il n’en tient qu’à nous, chrétiens, de récupérer cette journée et célébrer le don de Dieu aux hommes quand il a envoyé son Fils unique Jésus sur la terre.

À la naissance de Jésus, les anges sont venus annoncer la paix :

Luc 2:14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée

Zacharie avait prophétisé que son fils Jean-Baptiste conduirait les gens dans le chemin de la paix,

Luc 1:79 Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin de la paix.

Lors de la première guerre mondiale de 1914-18, les soldats du front occidental étaient épuisés et choqués par l’étendue des pertes humaines qu’ils avaient subies depuis le mois d’août. Des soldats allemands ont initié quelque chose de tout à fait extraordinaire pendant le temps de Noël, cinq mois après le début de la guerre. Ils se sont adressés aux soldats anglais ainsi : « We saxons, you anglo-saxons. ». D’autres ont criés : « We don’t shoot, you don’t shoot ».

Ils sont sortis de leurs tranchées en chantant des chants de Noël et en scandant « Joyeux Noël ! » en plusieurs langues. Comme ils ne portaient pas leurs fusils, peu à peu, les soldats anglais les ont rejoints dans le « no man’s land » et se sont mis à fraterniser, échangeant du tabac et d’autres présents. Peut-être un match de football fût-il disputé entre les deux camps.

La trêve s’est maintenue de deux, trois jours à une quinzaine. Emouvant effort des hommes des tranchées d’échapper à la boucherie à laquelle ils étaient promis. Pour rompre cette fraternité, pour refaire la guerre, les états-majors eurent souvent recours à la rotation des troupes.

Trêve déclarée par les soldats eux-mêmes, sans aucune permission de leurs officiers, au contraire plusieurs actes de fraternisation ayant eu lieu depuis quelques semaines, dans l’armée britannique, le Brigadier Général G.T. Forrestier-Walker publia à l’approche de Noël, une directive interdisant la fraternisation.

« … Car elle décourage l’esprit d’initiative et détruit l’esprit d’offensive dans les rangs…. Des relations amicales avec l’ennemi, des armistices spontanés et des échanges de tabacs et d’autres biens, aussi tentants et amusants qu’ils soient doivent être absolument interdits. »

Seulement pour cet événement particulier mettant en relief la folie meurtrière de la guerre, la fête de Noël a eu sa raison d’être. Combien de familles et d’amis se sont réconciliés pendant le temps de Noël ?

Jésus est venu annoncer la réconciliation et la paix avec Dieu et entre les hommes. Même ceux qui n’ont que peu de connaissance biblique savent dans leur conscience qu’ils ne peuvent espérer le pardon de Dieu s’ils ne pardonnent pas à leur prochain.

C’est pour la liberté que Jésus-Christ est mort pour nous, alors nous sommes libres de souligner sa naissance particulièrement le 25 décembre même si nous savons qu’il ne peut pas être né ce jour-là. C’est une porte ouverte pour parler de Jésus autour de nous alors pourquoi s’en priver ? C’est à nous d’être véritablement des lumières dans ce monde de ténèbres éclairés artificiellement par des lumières de Noël !

Pour terminer, je cite le professeur Abraham Gadji que je viens de lire.

J’ai fait un post sur facebook à propos de la célébration de Noel. J’ai donné mon opinion selon laquelle, il fallait célébrer Noel. J’ai reçu des commentaires favorables. Mais j’ai reçu des commentaires défavorables. Cela se comprend. On ne peut jamais être d’accord sur tout, les avis contraires contribuent à enrichir le débat et s’enrichir en connaissance. C’est ce qu’on appelle la controverse, source d’enrichissement. Chacun construit ses arguments.

Je vais encore partager avec vous une autre information, si elle n’était pas déjà connue. Savez-vous que le 31 décembre n’a pas toujours été la fin de l’année et que le 1er janvier n’a n’est pas le début d’une nouvelle année. C’est l’empereur romain Jules César qui a décidé en 46 avant Jésus-Christ que le 1er janvier serait (et est) devenu le premier Jour de l’An. Les Romains dédiaient ce jour à Janus, le dieu des portes et des commencements. D’ailleurs le mois de janvier doit son nom au dieu Janus. Celui-ci avait deux faces, l’une tournée vers l’avant (le futur), l’autre vers l’arrière (le passé). Est-ce que cela nous empêche de célébrer le nouvel An à travers des grands programmes ? Certes non.

Sous Charlemagne (roi des francs et plus tard roi de l’Occident, mort en 814), la nouvelle année commençait le 25 décembre. Du temps des rois capétiens, l’année débutait le jour de Pâques. C’est seulement en 1622 que le nouvel An est à nouveau fixé au 1er janvier. Une mesure prise par le Pape Grégoire qui permet surtout de simplifier le calendrier des fêtes religieuses.

Par exemple, les chinois, fêtent la nouvelle année entre le 20 janvier et le 18 février. Pour les juifs, la nouvelle année « Rosh Hachana » se fête en septembre-octobre. En 2017, le nouvel An juif a été fêté le jeudi 21 et vendredi 22 septembre 2017. Les juifs sont dans l’année 5778. Avec ces exemples, on peut comprendre que les dates ou les jours ne posent aucun problème particulier. Personne ne sait avec exactitude dans quelle année nous sommes.

Autre chose, les jours de la semaine portent les noms des planètes qui étaient auparavant adorées comme des dieux. Les signes du zodiaque. Lundi pour la lune, mardi pour mars, mercredi pour mercure, jeudi pour jupiter, vendredi pour venus, samedi pour saturne et dimanche pour le soleil. Pourtant, on ne fait même pas attention aux noms jours. Et on les utilise sans problème.

Autre chose encore, des églises ont été bâties, et je le soutiens, sur des lieux qui étaient consacrés aux esprits ancestraux, aux démons et à leurs œuvres parce que ces lieux ont été rachetés sur le plan spirituel.
Noel a été rachetée. Le 1er janvier a été aussi racheté. Je le rappelle janvier, c’est le nom d’une divinité romaine, païenne appelé Janus.

Bonne fête de Noel et bonne fête du 1er Janvier 2018. Que 2018 soit meilleur que 2017.

décembre 28, 2017

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  • J’ai laissé ce message à un célèbre évangéliste qui critique la fête de Noël :
    Mon message à Jean-Louis Gaillard suite à sa critique de la fête de Noël :

    Bonjour cher monsieur Jean-Louis Gaillard,
    Je vous remercie pour tout ce que vous faites, surtout avec les 365 histoires. C’est vraiment une bonne chose.
    Ça fait très longtemps que j’apprécie tout ce que vous publiez.
    Cependant, veuillez m’excuser mais j’ai mis un pouce bleu vers le bas pour signaler que je n’ai pas apprécié votre message sur Noël, et votre réponse à une question que vous vous êtes posée  » un chrétien doit-il ( ou peut-il) fêter Noël ?
    Vous connaissez probablement la Bible mieux que moi et vous savez ce qu’elle dit au sujet des opinions.
    Je ne pense pas que Grégoire avait pensé à ce que serait Noël aujourd’hui, et je ne pense pas que son intension était si mauvaise que cela semble en vous écoutant. Il paraît que cette date était celle d’une fête païenne, soit, alors un disciple du Sauveur ne devrait il pas manifester en ce jour particulier une véritable différence d’avec le monde païen en célébrant la venue de Jésus-Christ, le Soleil de Justice, l’étoile brillante du matin, la lumière au sein du jour le plus sombre de l’année dans notre hémisphère, et le plus lumineux dans l’autre.
    Je crois que ce jour a été choisi à bon escient et a enrayé pendant quelques siècles l’ambiance païenne qui revient maintenant en force.
    Vous avez exprimé votre opinion, soit, vous en avez la liberté comme je me permets d’exprimer la mienne. J’ai compris combien votre expérience personnelle, qui est probablement celle de beaucoup de gens, a inspiré votre message et tant mieux pour ceux qui avait besoin de l’entendre et de changer leurs habitudes en ce jour, mais il y a aussi des gens qui ont vécu cette fête autrement qu’en païen et qui ont, en ce jour, marqué la différence, d’une manière digne. La Bible dit aussi quelque part de ne pas juger ceux qui observent des jours, des nouvelles lunes, des sabbats, elle n’interdit pas de le faire. Que le Seigneur soit honoré en cette nuit et en ce jour, au moins autant que tous les autres jours de l’année.
    Et enfin, si la date de naissance n’est pas révélée, rien ne nous empêche non plus d’imaginer que ce 25 décembre-là fut exceptionnel au plan climatique et que la nuit fut particulièrement douce, comme il est aussi arrivé parfois en Europe. Si aucune date n’est révélée, ça peut aussi être celle-là.
    Merci de m’avoir lu jusqu’ici.
    Et surtout ne m’en veuillez pas si je n’ai pas la même opinion que vous sur ce sujet.
    Que le Seigneur vous bénisse abondamment ainsi que toute votre famille. Amen. »

    Fabien

    • Je pense qu’il a été clair, si on veut fêter la naissance de Jésus, on peut choisir n’importe quel jour, donc on peut fêter la naissance de Jésus le 25 décembre ou le 26 décembre ou le 3 février…Et il a aussi dit que si on choisit fêter la naissance de Jésus, pour que notre fête ne soit pas confondue avec celle qui est païenne, on peut manger et boire pour la gloire de Dieu,faire un don à Jésus sans se lier aux histoires de père Noël, bûche de Noël, sapin de Noël. Personnellement, s’il faut fêter la naissance de Jésus, on ne doit pas appeler la fête<> à cause de son origine païenne

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