Dieu peut-il encore nous surprendre ?
Tout n’a pas été fait ou dit, attendez-vous à l’inédit divin
Le religieux refuse la nouveauté, elle est suspicieuse à ses yeux, c’est comme si Dieu avait perdu toute originalité. Le religieux chérit sa vieille outre et déguste tranquillement son vieux vin. Il ne peut y mettre du vin nouveau. Alors quand Dieu parle d’une nouvelle dispensation, le religieux résiste, son service religieux lui apporte du réconfort. Son bien-être ne provient pas de sa relation avec Dieu, mais plutôt de sa façon de rendre un culte à Dieu.
Luc 5:37 Et personne ne verse du vin nouveau dans de vieilles outres; sinon, le vin nouveau fait éclater les outres: il se répand et les outres sont perdues.
38 Mais non! pour le vin nouveau, il faut des outres neuves!
39 Et personne ne veut du vin nouveau après en avoir bu du vieux. On dit en effet: Le vieux est meilleur.
Pourtant notre Dieu désire faire inifniment au-delà ce qu’on peut imaginer ou penser, comme il est écrit dans Éphésiens 3:20, mais le religieux refuse que Dieu sorte de la petite boîte doctrinale où il l’a confiné, cela l’insécuriserait trop de devoir réviser sa compréhension de l’intervention divine dans la vie des hommes. Dieu a pourtant beaucoup d’imagination, il n’a pas besoin de se limiter à répéter seulement les mêmes miracles que dans les siècles passés.
Pour aller rejoindre les disciples sur le bateau, le Pasteur Papytcho Akiewa a fait remarquer que
- – Jésus n’a pas séparé les eaux comme Moïse
- – Jésus n’a pas frappé l’eau comme Élisée
- – Jésus n’a pas traversé l’eau au sec comme Josué
- – Jésus a marché sur les eaux
Cela m’a amené à faire l’observation suivante : quand Jésus le pouvait, il prenait le bateau pour traverser l’eau, il ne cherchait pas à toujours épater la galerie comme un magicien !
Faisons tout ce que nous pouvons avec ce que nous avons, et attendons-nous à quelque chose de nouveau quand la situation nous dépasse.
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