Se lancer sur Jésus pour le toucher et être ainsi guéri !

Matthieu 12:15 Quand Jésus apprit cela, il quitta cet endroit et un grand nombre de personnes le suivirent. Il guérit tous les malades, 16 mais il leur recommanda sévèrement de ne pas dire qui il était.
Luc 6:18 ils étaient venus pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux que tourmentaient des esprits mauvais étaient guéris. 19 Tout le monde cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.
Marc 3:9 Il dit à ses disciples de tenir toujours à sa disposition une petite barque afin de ne pas être écrasé par la foule. 10 En effet, comme il guérissait beaucoup de gens, tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher. 11 Les esprits impurs, quand ils le voyaient, se prosternaient devant lui et s’écriaient: «Tu es le Fils de Dieu.»
J’aimerais vous faire remarquer qu’on voit un COMPORTEMENT TRÈS DIFFÉRENT entre ceux qui sont possédés d’un mauvais esprit et ceux qui sont malades. Les malades se jettent sur Jésus et les possédés se prosternent plutôt à ses pieds. Cela confirme que ce ne sont pas tous les malades qui sont sous l’emprise d’un mauvais esprit, même si les mauvais esprits vont souvent rendre les gens malades, infirmes masochistes ou suicidaires, comme plusieurs récits nous le démontrent dans les évangiles.«Se jeter sur» est la traduction du verbe grec «epipiptô», un verbe composé de «epi» (sur) et piptô (tomber). On retrouve ce verbe avec le père du fils prodigue qui court à sa rencontre et se jette à son cou pour l’embrasser (Luc 15:20) ou des anciens d’Éphèse qui tombent au cou de Paul pour lui montrer leur affection car ils le voyaient en personne pour la dernière fois (Actes 20:37) ou encore avec Paul qui se penche vers Eutychus pour le prendre dans ses bras (Actes 20:10).
La chère femme avec un cycle menstruel déréglé depuis 12 ans désirait aussi toucher Jésus, mais elle s’était dit qu’il lui suffisait de toucher le bord de son vêtement pour être guérie, elle n’avait pas ressenti le besoin de sauter au cou de Jésus afin d’être guérie. On voit à quel point notre foi va contribuer à la réception de la guérison. Le centenier romain avait été encore plus loin dans sa foi, il n’avait même pas eu besoin de la visite de Jésus en personne pour effectuer la guérison de son serviteur. Une seule parole autoritaire de sa parole allait suffire pour expérimenter le miracle, réalisant que tout était soumis à son autorité.

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