Les racines juives du baptême

Jean 1:24 Ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens. 25 Ils lui posèrent encore cette question: «Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Messie, ni Elie, ni le prophète?» 26 Jean leur répondit: «Moi, je baptise d’eau, mais au milieu de vous se trouve quelqu’un que vous ne connaissez pas.

Ce passage nous indique que les juifs connaissaient la pratique du baptême qu’ils voyaient comme un rite de purification s’étant développé dans la tradition juive à partir de la loi de Moïse. Les maisons des riches religieux à l’époque de Jésus ont été découvertes lors de travaux d’excavation après 1967. On y a trouvé des bains pour les rituels de purification. Les lois juives préféraient le bain dans l’eau vive comme le faisait Jean-Baptiste mais se rabattaient sur des piscines intérieures, faute d’eau vive.

Exode 30:17-21 « Alors l’Éternel parla à Moïse, disant : Tu feras aussi une cuve d’airain, avec son socle aussi d’airain, pour le lavage. Tu la mettras entre le tabernacle d’assignation et l’autel. Et tu y mettras de l’eau, car Aaron et ses fils se laveront les mains et les pieds dans l’eau. Quand ils entreront dans le tabernacle d’assignation, ou quand ils s’approcheront de l’autel pour servir, pour brûler une offrande faite par feu à l’Éternel, ils se laveront avec de l’eau, de peur qu’ils ne meurent. Alors ils se laveront les mains et les pieds, de peur qu’ils ne meurent. Et ce sera pour eux une loi pour toujours, pour lui et sa descendance à travers leurs générations. »

Le site «One for Israel» a écrit

Les prêtres devaient être rituellement purs (tahor) pour servir au tabernacle, et les Israélites qui étaient devenus rituellement impurs (tamay) devaient rétablir leur situation avec le temps et se baigner tout le corps dans un bain frais et rituellement propre (tahor ) l’eau, selon Lévitique 15. Plus tard, lorsque le temple fut construit, il fut nécessaire que chacun soit plongé dans un mikvé pour devenir rituellement pur avant d’entrer dans le temple. Il y a beaucoup d’anciens mikva’ot (pluriel de mikvé) à voir à Jérusalem, et il est clair de voir les deux séries d’étapes pour chacun – une série d’étapes descendant vers le mikvé dans un état impur (tamay) sur d’un côté, et de l’autre, des marches d’où le pèlerin sortira frais et rituellement propre (tahor). Et le mot hébreu désignant une piscine d’immersion construite à cet effet, « mikvé », nous oriente également dans la bonne direction pour comprendre le sens plus profond de la pratique.

Le mot « Mikvé » se retrouve d’abord dans Genèse 1:10 pour désigner le rassemblement des eaux des mers et Dieu trouva que cela était une bonne chose. Dans Exode 7:19, on lit ensuite ce terme pour désigner tous les plans d’eau en Égypte. Dans Lévitique 11:36, mikveh désigne les sources et les citernes. Ce qui est particulier, c’est que par la suite ce terme en est venu à être associé à l’espérance en Dieu.

Jérémie 17:13 Toi qui es l’espérance (mikvé) d’Israël, ô Eternel! Tous ceux qui t’abandonnent seront confondus. Ceux qui se détournent de moi seront inscrits sur la terre, car ils abandonnent la source d’eau vive, l’Eternel.

En tenant compte de ce qui a été écrit jusqu’à maintenant, cela fait ressortir l’association de l’espérance à la source d’eau vive. Celui donc qui se fait baptiser dans l’eau vive (mikvé) se trouve en même temps à proclamer son espérance dans le secours divin. Le terme mikvé est de la même racine que qavah qui signifie rassembler, attacher ensemble, attendre patiemment. Cela manifeste que celui qui se fait baptiser dans un mikvé manifeste son désir de s’approcher de Dieu, de s’attacher à lui et d’attendre patiemment son intervention salutaire dans sa vie.

Mais aller se faire baptiser sans repentance devint une source d’irritation pour Jean-Baptiste qui ne manqua pas de le reprocher aux Pharisiens qui n’éprouvaient aucun désir de repentance, imbus de sentiments de supériorité (Luc 18:11).

Matthieu 3:7 Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? 8 Produisez donc du fruit digne de la repentance, 9 et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. 10 Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. 11 Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. 12 Il a son van à la main; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point.

Cela jette un nouveau regard sur les sources d’eaux vives mentionnées par le Seigneur Jésus, sources manifestées par le baptême du Saint-Esprit, le mikvé du Saint-Esprit qui apporte l’espérance du salut à toute l’humanité, car c’est en espérance que nous sommes sauvés, rappelle Romains 8:24.

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juillet 5, 2023

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