La calopsitte
En 2008, ma fille voulait avoir ce calopsitte (cockatiel en anglais) et elle l’a eu. Ça ne s’est pas passé comme prévu, le calopsitte, une femelle, s’est attachée à moi et ne veut rien savoir de ma fille. Si l’oiseau femelle pouvait passer 24 heures par jour sur moi, elle le ferait. Quand elle me voyait, elle s’arrêtait de manger et se précipitait à la porte de sa cage pour que je vienne le chercher. Si elle m’entendait dans la maison sans me voir, elle va m’appeler jusqu’à ce que j’arrive. Je la flattais et la grattais dans le cou comme si c’était un chaton et elle me faisait des petits sons de satisfaction.
À cette époque, j’ai demandé au Seigneur ce qu’il voulait que je fasse pour lui pendant ce qu’il me reste de temps sur la terre et comme réponse, il m’a fait penser au calopsitte ; « Tu vois comment ton calopsitte est en amour avec toi ? Eh bien, je désire que tu manifestes le même amour à mon égard ». Comme David qui soupire après les parvis où Dieu réside, Dieu veut que j’ai un coeur qui désire constamment sa présence.
Ainsi donc ce n’est pas tant les actions que l’attitude de coeur qui importe comme l’avait fait remarquer Jésus à Marthe. C’est réconfortant dans un sens car en vieillissant on est de moins en moins capable de « faire des choses » pour le Seigneur. C’est troublant dans un autre sens parce que c’est une invitation à l’intimité qui rend quelque peu inconfortable, même si le Saint-Esprit est là pour nous rassurer. C’est bien moins intimidant de se faire traiter en serviteur, se faisant dire « Va faire ceci et cela » que de se faire traiter en ami, se faisant inviter à partager intimement sur ce qu’on ressent, sur nos peurs, sur nos rêves, sur nos frustrations, sur même ce qu’on éprouve pour Dieu et sur ce qu’on ne comprend pas dans son plan pour l’humanité.
Apocalypse 3:20 Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi.
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