Affolement, stupéfaction et étonnement sont les marques du chrétien dont le coeur endurci qui est devenu lent à comprendre
Quand on décide de suivre Jésus en plaçant notre foi en lui, on le fait avec des attentes, c’est normal. On s’imagine des scénarios de la manière que nous allons être bénis. On pense rarement qu’on va vivre des moment d’affolement, stupéfaction et étonnement et pourtant quand on ne comprend pas ce qui se passe, cela peut se produire si on quitte les yeux de Jésus pour les fixer sur les circonstances. Je vous cite en exemple les trois récits qui ont suivi la multiplication des pains pour 5000 hommes.Marc 6:47 Le soir venu, la barque était au milieu du lac et Jésus était seul à terre. 48 Il vit qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer, car le vent leur était contraire. Vers la fin de la nuit, il alla vers eux en marchant sur le lac, et il voulait les dépasser. 49 Quand ils le virent marcher sur le lac, ils crurent que c’était un fantôme et ils poussèrent des cris, 50 car ils le voyaient tous et ils étaient AFFOLÉS. Jésus leur parla aussitôt et leur dit: «Rassurez-vous, c’est moi. N’ayez pas PEUR!» 51 Puis il monta près d’eux dans la barque, et le vent tomba. Ils étaient en eux-mêmes extrêmement STUPÉFAITS et ÉTONNÉS 52 car ils n’avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur coeur était endurci.
Matthieu 14:22 Aussitôt après, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive pendant qu’il renverrait la foule. 23 Quand il l’eut renvoyée, il monta sur la montagne pour prier à l’écart et, le soir venu, il était là seul. 24 La barque se trouvait déjà au milieu du lac, battue par les vagues, car le vent était contraire. 25 A la fin de la nuit, Jésus alla vers eux en marchant sur le lac. 26 Quand les disciples le virent marcher sur le lac, ils furent affolés et dirent: «C’est un fantôme!» et, dans leur FRAYEUR, ils poussèrent des cris. 27 Jésus leur dit aussitôt: Rassurez-vous, c’est moi; n’ayez pas PEUR! 28 Pierre lui répondit: Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. 29 Et il dit: Viens! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. 30 Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria: Seigneur, sauve-moi! 31 Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? 32 Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa. 33 Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent: Tu es véritablement le Fils de Dieu.
Jean 6:15 Jésus se rendit compte qu’ils allaient venir l’enlever de force pour le faire roi. Il se retira donc de nouveau sur la colline, tout seul. 16 Quand vint le soir, les disciples de Jésus descendirent au bord du lac, 17 ils montèrent dans une barque et se mirent à traverser le lac en direction de Capernaüm. Il faisait déjà nuit et Jésus ne les avait pas encore rejoints. 18 L’eau du lac était agitée, car le vent soufflait avec force. 19 Les disciples avaient ramé sur une distance de cinq à six kilomètres quand ils virent Jésus s’approcher de la barque en marchant sur l’eau; et ils furent saisis de peur. 20 Mais Jésus leur dit: C’est moi, n’ayez pas peur! 21 Les disciples voulaient le prendre dans la barque, mais aussitôt la barque toucha terre, à l’endroit où ils se rendaient.
Jésus étonne tout le monde en les renvoyant chez eux et en faisant monter ses disciples dans la barque pendant qu’ils allaient prier seul sur la colline. Les disciples avaient le coeur endurci, ils étaient incapables de comprendre le comportement de Jésus.- – Quand on ne comprend pas ce qui se passe, normalement cela génère des discussions, on peut s’imaginer que ce fut le cas entre les disciples dans le bateau.
- – Quand on ne comprend pas ce qui se passe, c’est comme ramer avec le vent contraire. Les disciples peinaient à progresser sur le lac, à la fin de la nuit, ils n’étaient rendus qu’à mi-chemin, ayant encore au moins 6 kilomètres à ramer.
- – Quand on ne comprend pas ce qui se passe, on n’avance pas spirituellement, c’est une forteresse spirituelle qui doit être renversée (2Corinthiens 10:5). C’est pourquoi Jésus prenait du temps pour tenter d’expliquer à ses disciples les réalités spirituelles (Marc 4:34).
- – Quand on ne comprend pas ce qui se passe, on se pose bien des questions sans réponses. Pourquoi le Seigneur Jésus les avait-il renvoyés seuls ? Et ne savaient pas que le vent allait souffler fort ? Comme si cela ne suffisait pas, ils aperçoivent quelqu’un avancer sur l’eau démontée, ils s’imaginent que c’est un fantôme.
- – Quand on ne comprend pas ce qui se passe, on arrive à de fausses conclusions. Après la multiplication des pains, la foule voulait faire de Jésus le roi d’Israël (Jean 6:15), cela aurait bien fait l’affaire des disciples qui attendaient rien que cela comme l’expriment les disciples sur le chemin d’Emmaüs. Mais au lieu de participer fièrement au règne de Jésus à ses côtés dont ils se disputaient les meilleures places (Matthieu 20:21), les voilà en train de suer à ramer dans une tempête en pleine nuit. Très loin du scénario qu’ils voyaient se dessiner en écoutant la foule vouloir couronner Jésus comme roi.
Luc 24:21 Nous avions l’espoir qu’il était celui qui devait délivrer Israël. Mais en plus de tout cela, c’est aujourd’hui le troisième jour depuis que ces faits se sont passés.
- – Quand on ne comprend pas ce qui se passe, on se met à paniquer. Le surnaturel est mis sur le dos des puissances démoniaques au lieu d’y voir une manifestation de la gloire de Dieu. Jésus doit rassurer les disciples qu’il n’est pas un fantôme. L’évangile de Matthieu ajoute que Pierre, dans un élan de foi, lui a demandé d’aller le rejoindre et que quand il s’est mis à regardé aux circonstances adverses plutôt qu’à garder les yeux fixés sur Jésus, il s’est mis à s’enfoncer et Jésus a dû le saisir par la main pour l’empêcher de se noyer.
- – Quand on ne comprend pas ce qui se passe, c’est la stupéfaction et l’étonnement, on n’arrive pas à expliquer ce qui se passe. Jésus désire calmer les coeurs dans cet état «Rassurez-vous, c’est moi; n’ayez pas peur!» Quand on est complètement dépassés, Jésus veut venir nous rassurer.
- – Multiplication des pains pour 5000 hommes sans compter les femmes et les enfants.
- – Jésus et Pierre marchent sur les eaux.
- – Le vent qui souffle avec force cesse d’un coup.
- – Ils rament toute la nuit pour faire la moitié du chemin, la barque arrive au bord avant que Jésus est le temps d’embarquer avec eux.
Merci beaucoup, Pasteur Yvan, avec ces éclaircissements. C’est vrai que nous nous reconnaissons dans ces récits avec le comportement des disciples face aux adversités. Merci de nous rappeler que nous devons fixer constamment nos yeux vers Jésus. Et ne cessons jamais de demander au Saint Esprit de nous éclairer dans nos pensées. Vous êtes richement béni.