La tradition qui étouffe la manifestation de l’amour

Les religieux de toute époque font ce que Jésus leur reproche dans Marc 7:13, sans s’en rendre compte, ils annulent la Parole de Dieu en tenant à leurs traditions qu’ils avaient établies. Matthieu rapporte aussi ce récit où Jésus reprochait aux Pharisiens de manifester leur avarice de manière subtile, ils aimaient plus l’argent que les gens de leur propre famille, de leurs parents même, montrant qu’ils servaient Mammon plutôt que Dieu. Le Seigneur Jésus-Christ jetait un regard sévère sur le Talmud (la tradition des anciens), car son enseignement permettait aux juifs de se soustraire à leurs obligations familiales les plus élémentaires d’honorer leurs parents en les assistant quand ils sont dans le besoin parce que trop vieux ou malades pour travailler.

Matthieu 15:1 Alors des pharisiens et des spécialistes de la loi vinrent de Jérusalem trouver Jésus et dirent: 2 «Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens? En effet, ils ne se lavent pas les mains quand ils prennent leur repas.» 3 Il leur répondit: «Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition? 4 En effet, Dieu a dit: Honore ton père et ta mère et: Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. 5 Mais d’après vous, celui qui dira à son père ou à sa mère: ‘Ce dont j’aurais pu t’assister est une offrande à Dieu’ 6 n’est pas tenu d’honorer son père ou sa mère. Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition. Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition.

Les religieux du temps de Jésus soutenaient que les écrits des scribes conservés dans le Talmud étaient plus importants que ceux de la loi et des prophètes. On considérait ces traditions humaines comme la touche finale de la révélation divine. Le Seigneur Jésus révèle dans ce passage ce qu’il en pense en donnant l’exemple d’enfants qui ne voulaient pas prendre soin financièrement de leurs parents en prétextant faire une offrande à Dieu. Le Talmud leur permettait cet échappatoire en faisant un marché avec un prêtre corrompu en échange d’un petit pourcentage des choses consacrées en offrande à Dieu qui auraient dû aller aux parents. Alors ils pourraient déclarer qu’elles appartenaient à Dieu et non plus à eux. Cela les libérait de l’obligation de la loi de Moïse de soutenir leurs parents.

Malheureusement, l’église primitive a eu aussi son lot de problèmes avec des chrétiens irresponsables qui ne prenaient pas soin de leurs parents, l’apôtre Paul est tout aussi direct dans ses propos à leur égard en leur disant qu’ils sont pires que des infidèles en agissant ainsi, il compare la désobéissance au cinquième des dix commandements à de l’apostasie ! Ce genre de comportement tordu, – inspiré du diable, digne d’Ananias et Saphira dans Actes 5 – est sévèrement repris par l’apôtre Paul pour que Timothée en fasse part aux chrétiens d’Éphèse et de toute l’Asie. Celui qui ne prend pas soin de sa famille est pire qu’un païen, il a renié la foi qu’il continue à professer de ses lèvres. La foi sans les oeuvres est morte, dit Jacques 2:19-20, c’est une foi démoniaque.

1Timothée 5:3 Occupe-toi avec respect des veuves qui sont réellement seules. 4 Mais si une veuve a des enfants ou des petits-enfants, il faut que ceux-ci apprennent à mettre en pratique leur foi d’abord envers leur propre famille et à rendre ainsi à leurs parents ou grands-parents ce qu’ils leur doivent. Voilà ce qui est agréable à Dieu. 5 La veuve qui est réellement seule, qui n’a personne pour prendre soin d’elle, a mis son espérance en Dieu; elle ne cesse pas de prier jour et nuit pour lui demander son aide. 6 Mais la veuve qui ne pense qu’à se divertir est déjà morte, bien que vivante. 7 Voilà ce que tu dois leur rappeler, afin qu’elles soient irréprochables. 8 Si quelqu’un ne prend pas soin de sa parenté et surtout des membres de sa propre famille, il a trahi sa foi, il est pire qu’un incroyant.

Honorer quelqu’un c’est lui accorder de la valeur, l’aider quand il en a besoin est une manière de l’honorer. En grec, honneur (1Timothée 6:1) et valeur (Matthieu 27:9) ou prix (Matthieu 27:6) sont un seul et même mot : « timè ». Alors on ne peut pas dire qu’on honore quelqu’un si on ne lui accorde pas de valeur en étant près à l’aider quand il est dans le besoin.

1Jean 3:16 Voici comment nous avons connu l’amour: Christ a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères et soeurs. 17 Si quelqu’un qui possède les biens de ce monde voit son frère dans le besoin et lui ferme son coeur, comment l’amour de Dieu peut-il demeurer en lui? 18 Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actes et avec vérité. 19 Par là nous saurons que nous sommes de la vérité et nous rassurerons notre coeur devant lui. 20 En effet, même si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur et il connaît tout. 21 Bien-aimés, si notre coeur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. 22 Quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et faisons ce qui lui est agréable. 23 Et voici quel est son commandement: c’est que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a ordonné.

février 12, 2023

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