Dans la dispensation de l’église, les chrétiens doivent-ils donner la dîme ?
Voilà la question qui m’a été posée. Ce genre de question peut être motivée parce que les gens trouvent excessif de donner 10% de leur revenu. Quand c’est le cas, cela manifeste une ignorance de la loi spirituelle des semences et des récoltes. À l’évidence, plus un fermier va semer dans un bon terrain, plus il va récolter, et c’est aussi vrai dans la sphère spirituelle, comme Paul le rappelle aux chrétiens de la Galatie.
Galates 6:6 Celui qui est instruit dans la foi chrétienne doit partager les biens qu’il possède avec celui qui lui donne cet enseignement. 7 Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. L’homme récoltera ce qu’il aura semé. 8 S’il sème ce qui plaît à sa propre nature, la récolte qu’il en aura sera la mort; mais s’il sème ce qui plaît à l’Esprit Saint, la récolte qu’il en aura sera la vie éternelle. 9 Ne nous lassons pas de faire le bien; car si nous ne nous décourageons pas, nous aurons notre récolte au moment voulu. 10 Ainsi, tant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, et surtout à nos frères dans la foi.
Ceux qui lisent leur Bible auront remarqué que la dîme n’est pas un commandement repris dans les lettres apostoliques, soit parce que le Saint-Esprit suffisait pour insuffler assez d’amour pour donner généreusement, soit parce que tout le monde la donnait déjà (ce qui étaient certainement le cas des milliers de juifs devenus chrétiens et qui étaient demeurés zélés pour la loi de Moïse – Actes 21:20). Si la dîme n’est pas une obligation, les offrandes ne sont pas seulement une responsabilité mais aussi une bénédiction.
Ce qui est très clairement exposé dans les lettres apostoliques, c’est que c’est aux brebis de s’assurer que leurs bergers reçoivent un salaire convenable. Quand le pasteur est forcé d’avoir aussi un travail séculier alors il aura forcément moins de temps à accorder aux brebis, ce qui serait à leur désavantage à moins qu’elles sont très peu nombreuses.
Les chrétiens charnels de l’Église de Corinthe avaient manifestement de la difficulté à donner, ce qui est normal pour un enfant qui veut garder tout pour lui. Ces chrétiens se comportaient de même comme des bébés spirituels.
1Corinthiens 9:6 serions-nous les seuls, Barnabas et moi, à devoir travailler pour gagner notre vie? 7 Avez-vous jamais entendu dire qu’un soldat serve dans l’armée à ses propres frais? ou qu’un homme ne mange pas du raisin de la vigne qu’il a plantée? ou qu’un berger ne prenne pas de lait du troupeau dont il s’occupe? 8 Mais je ne me fonde pas seulement sur des exemples tirés de la vie courante, car la loi de Moïse dit la même chose. 9 Il est en effet écrit dans cette loi: Vous ne mettrez pas une muselière à un boeuf qui foule le blé. Dieu s’inquiète-t-il des boeufs? 10 N’est-ce pas en réalité pour nous qu’il a parlé ainsi? Assurément, cette parole a été écrite pour nous. Il faut que celui qui laboure et celui qui bat le blé le fassent avec l’espoir d’obtenir leur part de la récolte. 11 Nous avons semé en vous une semence spirituelle: serait-il alors excessif que nous récoltions une part de vos biens matériels? 12 Si d’autres ont ce droit sur vous, ne l’avons-nous pas à plus forte raison? Cependant, nous n’avons pas usé de ce droit. Au contraire, nous avons tout supporté pour ne pas placer d’obstacle sur le chemin de la Bonne Nouvelle du Christ. 13 Vous savez sûrement que ceux qui sont en fonction dans le temple reçoivent leur nourriture du temple, et que ceux qui présentent les sacrifices sur l’autel reçoivent leur part de ces sacrifices. 14 De même, le Seigneur a ordonné que ceux qui annoncent la Bonne Nouvelle vivent de cette activité.
Luc 10:7 l’ouvrier mérite son salaire.
1Timothée 5:17 Les anciens qui dirigent bien l’Église méritent un double salaire, surtout ceux qui ont la lourde responsabilité de prêcher et d’enseigner. 18 En effet, l’Écriture déclare: « Vous ne mettrez pas une muselière à un boeuf qui foule le blé, » et: « L’ouvrier a droit à son salaire. »
2Corinthiens 9:6 Rappelez-vous ceci: celui qui sème peu récoltera peu; celui qui sème beaucoup récoltera beaucoup. 7 Il faut donc que chacun donne comme il l’a décidé, non pas à regret ou par obligation; car Dieu aime celui qui donne avec joie. 8 Et Dieu a le pouvoir de vous combler de toutes sortes de biens, afin que vous ayez toujours tout le nécessaire et, en plus, de quoi contribuer à toutes les oeuvres bonnes. 9 Comme l’Écriture le déclare: « Il donne largement aux pauvres, sa générosité dure pour toujours. » 10 Dieu qui fournit la semence au semeur et le pain qui le nourrit, vous fournira toute la semence dont vous avez besoin et la fera croître, pour que votre générosité produise beaucoup de fruits. 11 Il vous rendra suffisamment riches en tout temps pour que vous puissiez sans cesse vous montrer généreux; ainsi, beaucoup remercieront Dieu pour les dons que nous leur transmettrons de votre part. 12 Car ce service que vous accomplissez ne pourvoit pas seulement aux besoins des croyants, mais il suscite encore de très nombreuses prières de reconnaissance envers Dieu. 13 Impressionnés par la valeur de ce service, beaucoup rendront gloire à Dieu pour l’obéissance témoignant de votre fidélité à la Bonne Nouvelle du Christ; ils lui rendront gloire aussi pour votre générosité dans le partage de vos biens avec eux et avec tous les autres. 14 Ils prieront pour vous, en vous manifestant leur affection, à cause de la grâce extraordinaire que Dieu vous a accordée.
Bonne parole