Avons-nous un prochain virtuel ?

Avant l’internet, on avait seulement notre prochain à aider, celui qui était à la portée de notre main, comme dans la parabole du bon samaritain que nous allons examiner tantôt.

Maintenant se considèrent comme notre prochain, tous ceux qui ont accès à une connexion internet, on devient débordé et dépassé rapidement devant l’immensité des besoins par rapport à nos moyens, à l’image des pays qui voient arriver sur eux les foules de migrants.

Il reste heureusement la prière pour solliciter Celui à qui appartiennent l’or et l’argent (Aggée 2:8) d’aller chercher où sont les surplus pour en distribuer à ceux qui en manquent.

Proverbes 22:2 Le riche et le pauvre se rencontrent; c’est l’Eternel qui les a faits l’un et l’autre.

Psaumes 113:5 Qui est semblable à l’Eternel, notre Dieu? Il a sa demeure en haut,
6 et il s’abaisse pour regarder le ciel et la terre.
7 De la poussière il relève le faible, du fumier il retire le pauvre,
8 pour les faire asseoir avec les grands, avec les grands de son peuple.

Alors aimer son prochain, oui, mais qui est-il vraiment ???

Aimer Dieu et aimer son prochain

Luc 10:25 Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver: Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? 26 Jésus lui dit: Qu’est-il écrit dans la loi? Qu’y lis-tu? 27 Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. 28 Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras. 29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain? 30 Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. 31 Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. 32 Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. 33 Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. 34 Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. 35 Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. 36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? 37 C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.

Retournons 20, 30, 40 ans en arrière, et rappelons-nous quand nous étions à la petite école. C’est l’heure de la leçon de catéchèse. C’est moi le professeur. Ce matin, les enfants, nous allons étudier ensemble la parabole du Bon Samaritain. Vous souriez en vous-mêmes, vous vous dites, je la connais bien cette histoire-là, ma mère me la racontait quand j’étais dans le berceau, j’apprendrais pas rien de nouveau aujourd’hui.

Une question facile, dites-moi, qui est le prochain à aimer dans l’histoire? v.37

a) si quelqu’un donne la bonne réponse – le samaritain

Bravo! tu as un bon potentiel de théologien, quand tu seras grand, tu vas faire un bon pasteur.

On a plutôt tendance à s’imaginer le voyageur battu comme étant le prochain qu’on doit aimer en venant à son secours.

Tandis qu’ici, le prochain c’est celui qui s’est approché, les deux autres sont restés à distance, ils étaient plutôt des «lointains» au lieu d’être des «prochains».

Le voyageur battu ne pouvait devenir le prochain d’aucun de ces trois hommes, il ne pouvait s’approcher d’eux, il ne pouvait même pas bouger, il était à moitié mort!

b) si quelqu’un donne la mauvaise réponse – le voyageur battu

Voyez-vous le danger quand on lit dans la Bible des récits ou des versets bien connus?

On risque de passer en vitesse sans laisser à l’Esprit le temps de nous interpeller une fois de plus en nous faisant voir le texte sous un éclairage nouveau adapté à ce que nous vivons présentement.

Luc 10:25 Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver: Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle?

La vie éternelle ne se mérite pas, pour l’hériter, il faut devenir un enfant de Dieu. Le docteur de la loi ne faisait pas seulement une demande de renseignement, il essayait de le prendre au piège par ses paroles et démontrer sur lui sa supériorité d’enseignant. Jésus l’a vu venir et l’a renvoyé à la loi de Moïse que le docteur de la loi chérissait tant.

Luc 10:26 Jésus lui dit: Qu’est-il écrit dans la loi? Qu’y lis-tu?

Comme à son habitude, Jésus répond par une autre question et l’éprouver devient l’éprouvé.

Le docteur de la loi lui donne sa meilleure réponse possible, en citant les deux plus grands commandements, celui qui résume toute la loi.

Luc 10:27 Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même.

Et Jésus lui dit: « Tu as bien répondu », autrement dit: « tu as bien passé le test que tu voulais me faire passer! Mets cela en pratique et tu vas avoir la vie éternelle. »

On peut facilement s’imaginer l’embarras dans lequel le docteur de la loi se trouvait, il devait être rouge comme une tomate, lui qui voulait prendre Jésus avec une question piège, une question dont les religieux avaient rendu les débats interminables à force de la compliquer. Et bien, lui le docteur, il venait de se faire enseigner par Jésus la base de loi, les rudiments, l’abc; comme Einstein qui aurait été se faire enseigner à la maternelle que 1 + 1 = 2.

Mais en vieux routier, même s’il était décontenancé, il avait encore une carte cachée à jouer et il ne perd pas de temps à l’exposer à Jésus:

Luc 10:29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain?

Là, ce coup-là, Jésus ne répond pas tout de suite par une autre question. Il emploie un autre de ses procédés éducatifs pour amener son auditeur à répondre par lui-même à la question qu’il Lui a posée.

Car quand c’est nous qui répondons, nous ne pouvons plus nous obstiner avec nous-mêmes, c’est nous qui l’avons dit!

Quel est ce procédé éducatif que Jésus emploie avec une efficacité inégalée?

C’est la parabole!

Jésus va se servir d’une parabole pour montrer à ce docteur de la loi qui est son prochain à lui.

Mais auparavant, il est révélateur d’examiner comment les juifs de cette époque concevait la définition d’un prochain.

LE PROCHAIN POUR UN JUIF

Voyons premièrement ce qui signifie un prochain dans la tête d’un juif.

Pour le juif, le prochain c’est celui qui fait partie du peuple juif.

Lévitique 19:18 Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Éternel.

Maintenant que nous avons vu que le prochain pour un juif, c’est celui qui fait partie de son peuple, regardons ensemble dans la Parabole du Bon Samaritain la réponse que Jésus donne au légiste qui demande qui est son prochain.

On est à même de percevoir ici le piège dans la question du docteur de la loi. Si Jésus avait répondu: le prochain, c’est pas seulement le juif, mais aussi le samaritain et le païen, il se serait sûrement mis une bonne partie de la population à dos. Par contre, il ne pouvait pas non plus restreindre la définition du prochain à la conception juive sans déroger à l’esprit de son enseignement.

Je suis sûr que le docteur de la loi avait hâte de voir comment Jésus était pour s’en sortir avec cette question-là, avec son expérience des débats, il se rendait sûrement compte de la position difficile dans laquelle il venait de placer Jésus et il devait s’en délecter. «Enfin, on va l’avoir ce coup-là, peu importe sa réponse, il va se mettre dans le trouble!»

Mais Jésus, comme toujours, répond au défi qui lui est lancé d’une manière magistrale. Le Saint-Esprit Lui a inspiré une parabole percutante pour renverser les faux raisonnements du docteur de la loi.

LE PROCHAIN POUR JÉSUS

Qui est ce prochain que Jésus expose ?

Luc 10:36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?

Encore une fois le docteur de la loi est amené d’une manière magistrale à dire ce qu’il ne voulait pas et il donne la bonne réponse, irréfutable, inattaquable:

Le prochain c’est ici le Samaritain, celui qu’on considérait plutôt comme un ennemi. Ce Samaritain s’est comporté comme Jésus avait encouragé de le faire dans Mt.5:43-45:

Matthieu 5:43 Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 44 Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent 45 afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.

Autre précision à apporter, quand Jésus dit:

Luc 10:36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?

Si on suit le grec, on devrait plutôt traduire par:

Lequel de ces trois te semble être devenu le prochain de ce voyageur battu?

Le prêtre et le lévite, prochains selon la compréhension habituelle du terme ne l’on pas été en pratique et le samaritain, ennemi en théorie est devenu le prochain de ce juif en pratique.

Dans ce verset, le verbe « avoir été » est le verbe devenir (ginomai en grec), ce verbe dénote un changement d’état; d’ennemi par race, le Samaritain est devenu ami, prochain, par son comportement envers un voyageur juif battu.

De plus le verbe devenir en grec est employé au temps parfait, c’est le seul verbe qui est à ce temps dans le récit. Le temps parfait était employé avec retenue dans les circonstances où l’on voulait attirer l’attention sur un état ou une action particulière de manière saisissante.

Donc, dans le v.37, Luc en employant le temps parfait, met tout le punch du passage dans ce verbe! Le Samaritain est devenu le prochain de ce juif battu, donc le Samaritain est aussi ton prochain, à toi qui est aussi un juif.

Ça c’est le but de la parabole, c’est la pointe de la parabole comme on dit, le docteur de la loi avait demandé «qui est mon prochain» et Jésus l’amène à répondre à sa propre question par cette parabole.

Bien sûr on peut tirer beaucoup de leçons du comportement et de l’attitude de chacun des personnages de la parabole, mais il ne faut jamais perdre de vue le but premier visé par la parabole.

Combien de fois nous sommes-nous servis de l’exemple du bon samaritain pour encourager les autres à aider les démunis alors que ce n’est pas du tout cela que Jésus avait en tête quand il a dit au docteur de la loi: Va, et toi, fais de même.

Ici Jésus ne fais que répéter ce qu’il avait dit avant la parabole au v.28 Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras.

Va, et toi, fais de même veut dire; Tu veux avoir la vie éternelle en suivant la loi?, eh bien, va mettre en pratique les deux commandements qui peuvent te donner la vie éternelle; aime Dieu plus que tout et aime ton prochain, juif ou samaritain autant que tu t’aimes, toi.

Le docteur de la loi a eu la bouche définitivement fermée, car sa conscience l’accusait de ne pas avoir obéi à ces deux commandements en haïssant les samaritains.

Devant ces deux commandements aucune conscience humaine ne peut plus être tranquille.

Regardez avec moi le passage suivant.

Matthieu 19:17 Il lui répondit: Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. 18 Lesquels? lui dit-il. Et Jésus répondit: Tu ne tueras point; tu ne commettras point d’adultère; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; 18 honore ton père et ta mère; et: tu aimeras ton prochain comme toi-même. 20 Le jeune homme lui dit: J’ai observé toutes ces choses; que me manque-t-il encore? 21 Jésus lui dit: Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. 22 Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste; car il avait de grands biens. 23 Jésus dit à ses disciples: Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. 24 Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. 25 Les disciples, ayant entendu cela, furent très étonnés, et dirent: Qui peut donc être sauvé? 26 Jésus les regarda, et leur dit: Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. 27 Pierre, prenant alors la parole, lui dit: Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi; qu’en sera-t-il pour nous? 28 Jésus leur répondit: Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël. 29 Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses soeurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle.

Les disciples venaient de réaliser que personne ne peut être sauvé = hériter la vie éternelle – en essayant de mettre en pratique les deux plus grands commandements de la loi.

À ses disciples, Jésus répond que ce qui est impossible aux hommes, est possible à Dieu.

Maintenant regardons comment Jésus illustre cette vérité dans la parabole du bon Samaritainé

D’après moi, le voyageur battu incapable de se soigner lui-même et allant à la mort certaine représente le docteur de la loi, battu par le péché et inconscient qu’il est en train de mourir spirituellement. Le péché l’a rendu sans force, aux hommes c’est impossible de se sauver par eux-mêmes mais pour Dieu cela est possible.

Le prêtre avait la couenne – Cohen – dure si vous me permettez le jeu de mot; Cohen veut dire prêtre en hébreu.

Les prêtres réalisent l’état du voyageur battu mais ne peuvent lui venir en aide, ils ne peuvent lui redonner la vie spirituelle que lui a enlevé le péché, ils continuent donc leur chemin de religiosité en faisant semblant d’ignorer l’état de l’homme battu pour ne pas à avoir à se faire un examen de conscience.

Sinon ils viendraient à se poser la question inévitable: qu’est-ce que cela donne de pratiquer une religion qui ne peut pas sauver ni apporter la vie éternelle?

Le bon Samaritain c’est Jésus, le médecin qui est venu soigner et guérir les malades, le Sauveur de ceux qui sont perdus comme ce docteur de la loi.

Il le voit, il prend le temps de s’arrêter, il est ému de compassion. Cela ne servait à rien aux religieux d’être ému de compassion puisqu’ils ne pouvaient rien faire pour lui, ils ne pouvaient pas donner ce qu’ils n’avaient pas. C’est pourquoi Jésus ne porte pas de jugement sur le prêtre et le lévite.

Nous aussi parfois nous sommes devant des besoins que nous ne pouvons pas combler, Jésus ne nous juge pas pour cela, Il ne nous ne tient pas rigueur même si d’autres, qui connaissent mal notre situation et nos capacités, peuvent être sévères à notre endroit.

Mais Jésus, lui, s’arrête, il est capable de venir en aide à cet homme battu, Jésus s’arrête et prend le temps de discuter avec ce docteur de la loi, battu par le péché et inconscient qu’il est mort spirituellement, Jésus se penche vers lui et lui tend la main il est prêt à l’aider. Il veut bien répandre sur lui l’huile et le vin qui sont deux images du Saint-Esprit dans la Bible pour soigner les blessures dans son coeur.

Par cette parabole Jésus veut non seulement faire prendre conscience au docteur de la loi qui est son prochain mais il veut aussi lui faire réaliser qu’il est comme cet homme battu et que lui, Jésus, est le seul qui peut lui venir en aide, les religieux ne peuvent rien pour lui.

A-t-il saisi ce message? le texte ne nous le dit pas. Mais pour nous, avons-nous saisi ce message? Nous aussi, nous sommes comme ce voyageur battu par le péché et laissé pour mort, seul sans pouvoir nous en sortir par nous-même et que Jésus a été pour nous notre prochain, notre «samaritain» qui nous a redonnés la vie.

Ephésiens 2:1 nous qui étions morts par nos offenses et nos péchés, il nous a redonnés la vie

Vous remarquerez aussi que l’amour est une décision qui doit être suscitée, l’amour ne peut être forcé. Si on en est venu à aimer Dieu, c’est parce qu’il nous a aimés le premier. Le voyageur battu en est venu à aimer ce samaritain comme lui-même parce que celui-ci l’a aimé en premier, il lui a prouvé son amour par un acte bien précis, il lui a sauvé la vie.

De même, le docteur de la loi pourra se mettre à aimer Jésus comme lui-même, comme son prochain seulement s’il réalise que Jésus est ce samaritain qui seul peut et veut le sauver. D’ailleurs les religieux traitaient Jésus de samaritain (Jean 8:48) !

C’est seulement quand on en vient à croire à l’amour de Dieu manifesté à nous par Jésus-Christ qu’on peut se mettre à aimer le Seigneur, notre Dieu, de tout notre coeur, de toute notre âme, de toute notre force, et de toute notre pensée; et notre prochain comme nous-même.

Maintenant ceci nous amène au troisième point, qui est le prochain du chrétien?

LE PROCHAIN POUR UN CHRÉTIEN

Qui est mon prochain? Qui est ce prochain que je dois aimer comme moi-même?

On vient déjà de voir une partie de la réponse. Notre prochain, c’est premièrement Jésus-Christ, il n’y a pas personne de plus proche, de plus PROCHAIN que Lui! Proche et prochain sont un seul et même mot en grec.

Romains 10:8 La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur.

Proverbes 27:10 Mieux vaut un voisin proche qu’un frère éloigné.

Ésaïe 50:8 Celui qui me justifie est proche

Psaumes 119:151 Tu es proche, ô Éternel!

Ezéchiel 16:6 Je passai près de toi, je t’aperçus baignée dans ton sang, et je te dis: Vis dans ton sang! je te dis: Vis dans ton sang!

Dans ce texte, Dieu dit que le peuple d’Israël avait été battu et laissé baignant dans son sang et qu’il était venu le soigner, ceci rappelle fortement la parabole du bon samaritain.

Psaumes 34:18 L’Éternel est près de ceux qui ont le coeur brisé, et il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement. 19 Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Éternel l’en délivre toujours.

Psaumes 145:18 L’Éternel est près de tous ceux qui l’invoquent, De tous ceux qui l’invoquent avec sincérité;

Psaumes 148:14 Il a relevé la force de son peuple: Sujet de louange pour tous ses fidèles, Pour les enfants d’Israël, du peuple qui est près de lui. Louez l’Éternel!

Donc Jésus est notre prochain le plus proche, mais cela ne s’arrête pas là! Dans le reste du Nouveau Testament, le terme prochain s’applique aussi au nouveau peuple de Dieu; les chrétiens, quelque soit sa condition raciale ou sociale.

Jacques 2:1 Mes frères et soeurs, que votre foi en notre glorieux Seigneur Jésus-Christ soit libre de tout favoritisme.
2 Supposez en effet qu’entre dans votre assemblée un homme portant un anneau d’or et des habits somptueux, et qu’entre aussi un pauvre aux habits crasseux.
3 Si vous tournez les regards vers celui qui porte les habits somptueux pour lui dire: «Toi, assieds-toi ici à cette place d’honneur» et que vous disiez au pauvre: «Toi, tiens-toi là debout» ou bien: «Assieds-toi par terre, à mes pieds»,
4 ne faites-vous pas en vous-mêmes une distinction et ne devenez-vous pas des juges aux mauvais raisonnements?
5 Ecoutez, mes frères et soeurs bien-aimés: Dieu n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour les rendre riches dans la foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment?
6 Et vous, vous méprisez le pauvre! N’est-ce pas les riches qui vous oppriment et qui vous traînent devant les tribunaux?
7 N’est-ce pas eux qui insultent le beau nom que vous portez?
8 Si vous accomplissez la loi royale d’après l’Ecriture: Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien.
9 Mais si vous faites du favoritisme, vous commettez un péché; la loi vous dénonce comme étant coupables.
10 De fait, la personne qui obéit à toute la loi mais qui pèche contre un seul commandement est en faute vis-à-vis de l’ensemble.

CONCLUSION

Parce que Dieu nous a tant aimés, nous sommes en dettes envers lui, une dette que nous ne pourrons jamais acquitter, comme le voyageur battu envers le bon samaritain. Mais nous pouvons à notre tour nous comporter comme un prochain.

Romains 13:8 Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi. 9 En effet, les commandements: Tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 10 L’amour ne fait point de mal au prochain: l’amour est donc l’accomplissement de la loi.

Romains 15:1 Nous qui sommes forts dans la foi, nous devons prendre à coeur les scrupules des faibles. Nous ne devons pas rechercher ce qui nous plaît. 2 Il faut que chacun de nous cherche à plaire à son prochain pour son bien, pour le faire progresser dans la foi.

février 26, 2019

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