En quoi consiste la foi qui sauve ?

Ce n’est pas la PROFONDEUR de la révélation que tu as reçue qui te sauve, c’est la foi dans la révélation que tu as reçue car Éphésiens 2:8 c’est par grâce que tu es sauvé, par le moyen de la foi, ce n’est pas l’apôtre Paul qui a inventé cette formule quand il a écrit sa lettre à l’église d’Éphèse, c’est une loi spirituelle effective depuis le début de la création. Personne n’a jamais pu être sauvé en obéissant à la loi de Moïse.

Abel a été sauvé par le moyen de la foi,
Noé a été sauvé par le moyen de la foi,
Tous les héros de la foi cités dans Hébreux 11 n’ont pas eu la profondeur de la révélation disponible présentement et ils ont tous été sauvés par le moyen de leur foi.

En quoi consiste cette foi commune à tous ?

La foi dans le sacrifice de Jésus ?

Non, personne dans la liste de Hébreux 11 ne savait que le Messie allait mourir sur la croix pour leurs péchés.

La foi dans le monothéisme?

Oui bien sûr, mais plus que cela, les démons sont monothéistes aussi et cela les fait trembler, lit-on dans Jacques 2:19.

Quelle foi alors ?

La foi provenant d’un cœur humble qui reconnaît être indigne d’entrer dans la présence de Dieu et la conscience d’avoir besoin qu’un innocent prenne sur lui la juste condamnation que mérite le coupable. Cette foi produit Hébreux 11:1 une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.

C’est cette foi ferme dans l’assurance d’être pardonné sans avoir à le mériter qui a poussé Abel à sacrifier un agneau à sa place (Genèse 4:4). C’est cette foi qui a poussé Noé à construire un autel et offrir à Dieu un sacrifice à partir d’animaux que Dieu avait lui-même à l’arche sans que Noé ait eu autre chose à faire que d’ouvrir la porte. Ce sacrifice qui n’avait rien coûté à Noé a produit une odeur qui a plu à Dieu (Genèse 8:20-21).

Dans la parabole du pharisien et du publicain, on les voit au temple en train de s’adresser des prières à Dieu. Le pharisien religieux s’imaginait plaire à Dieu par ses propres efforts et rituels, se trouvant plus méritant que le publicain comme Caïn qui avait offert à Dieu une partie du fruit de son travail à la sueur de son front. Le publicain reconnaissait humblement comme Abel avoir besoin d’être pardonné sans le mériter. Il a démontré ainsi la foi qui sauve.

Luc 18:10 Deux hommes montèrent au temple pour prier; l’un était pharisien, et l’autre publicain. 11 Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; 12 je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. 13 Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. 14 Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé.

Maintenant la révélation est plus profonde qu’au temps d’Abel ou de Noé pour ceux qui, comme nous, ont entendu la Bonne Nouvelle. Nous savons que Jésus est celui qui est venu ôter le péché du monde, mais la foi reste toujours basée sur la grâce de Dieu qui ne peut être méritée.


octobre 1, 2020

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