Croissance exponentielle

Alors que je priais pour la croissance spirituelle dans l’église, la parole de Jean-Baptiste m’est venue alors à la pensée.

Jean 3:30 Il faut qu’il grandisse et que moi, je diminue. ‭

Jean-Baptiste avait bien saisi le principe de la croissance spirituelle pour qu’elle devienne exponentielle.

Dans le monde, on promeut la croissance personnelle comme signe d’accomplissement (faut accomplir ses rêves, devenir célèbre, riche, influent) tandis que dans le Seigneur, on promeut la décroissance personnelle pour grandir spirituellement et accomplir les rêves de Dieu. Les pensées de Dieu ne sont vraiment pas celles des hommes (Esaïe 55:8-9) !

On doit donc diminuer pour que Jésus grandisse en nous et comme Jésus est très très grand, bien plus grand que nous, il peut grandir exponentiellement en nous si on accepte de mourir à soi-même. Les géants de la foi sont ceux qui ont justement assez eu de foi pour céder les rênes de leur vie entièrement à Dieu pour qu’il ait les coudées franches d’accomplir des oeuvres plus grandes encore que celles accomplies par Jésus lui-même (Jean 14:12).

Comme Jésus disait à Pierre, Satan nous a réclamés (Luc 22:31).

La seule chose qu’il puisse réclamer en nous c’est notre vieil homme qui appartenait à son royaume. Mais Satan ne peut rien faire avec notre vieil homme quand il est crucifié !

Satan n’a rien en Jésus (Jean 14:30), il n’a aucune prise en lui. Quand on laisse toute la place à Jésus pour qu’il grandisse en nous (Jean 3:30, Galates 2:20), Satan ne trouve plus aucune porte d’entrée (Éphésiens 4:27) alors devant notre résistance, il n’a d’autres choix que de fuir loin de nous (Jacques 4:7) parce qu’il n’y a rien à gagner avec nous.

Jésus lui-même est passé par la décroissance personnelle jusqu’au bout quand il a accepté de mourir à lui-même dans le jardin en disant : « Non pas ma volonté, Père, mais la tienne ».

Il en a résulté une croissance exponentielle pour Jésus et parce qu’il s’est ainsi humilié jusqu’à la croix, il a reçu le nom au-dessus de tout nom, et toute créature devra fléchir les genoux devant lui, même le diable qui avait voulu que ce soit Jésus qui se prosterne devant lui plutôt (Philippiens 2:5-10 et Matthieu 4:9).

Oui, Dieu peut accomplir de grandes choses au travers de quelqu’un qui lui a abandonné toute sa vie. Va-t-on le laisser faire ?

avril 19, 2019

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