Y a-t-il un affranchissement du péché ?
Telle fut la question posée au sadhou Sundar Singh, à Berne, le lundi 27 mars 1922 par M. Bugnion: Y a-t-il un affranchissement du péché ?
Le Sadhou Sundar Singh lui répondit :
« Il n’y a là aucune difficulté. Tous ceux qui vivent avec Dieu savent qu’en restant en communion avec Lui, ils sont hors de l’atteinte du péché. Le salut n’est pas seulement dans le pardon du péché, mais dans l’affranchissement du péché.«
Le sadhou nous donne la clef pour la victoire sur le péché. Le principe est tellement simple ; notre âme a toujours faim et l’intimité avec Dieu lui offre des mets succulents qui seuls peuvent vraiment la rassasier. Le problème vient qu’on le sait au niveau intellectuel mais qu’on ne fait pas les efforts d’aller se gaver à la table du Seigneur régulièrement.
« Jésus leur dit: Venez, mangez. » Jean 21:12
Quand par paresse spirituelle, on tarde à répondre à cette invitation, alors c’est là que le fast-food du monde devient tentant et même irrésistible parce que c’est justement du fast-food, de la gratification obtenue instantanément. La table du Seigneur avec ses mets succulents demandent de la préparation et du temps et de l’énergie (prière, jeûne, lecture de la Parole, méditation, partage, louange, adoration) et notre chair résiste à tant d’effort. Il faut donc lui faire violence, la crucifier et la faire mourir pour se mettre à l’entraînement spirituel comme le sadhou. Le sadhou Sundar Singh était si comblé par sa communion avec Jésus-Christ qu’il n’était pas plus tenté par le péché que le type se promenant en Mercedes est tenté de l’échanger contre une Lada en la croisant sur la route ! Par contre si on laisse la Mercedes dans notre garage et qu’on s’épuise à marcher sur de longue distance sous le soleil des épreuves, c’est sûr qu’on sera tenté d’embarquer dans une Lada qui ne manquera pas de venir à notre rencontre sur la route de la vie.
La victoire ne réside pas dans l’habileté à éviter les Lada mondaines mais plutôt dans la résolution à se concentrer sur l’entretien de notre Mercedes spirituel dont le Seigneur Jésus a payé la facture pour vous à la croix, vous n’avez pas à la mériter par vos efforts, pas plus que vous n’avez eu à mériter le pardon de vos péchés, si vous voyez ce que je veux dire, enfin, je l’espère pour vous ! Vous l’avez négligé ? Elle est encore là, ne soyez pas gênés de retourner vers elle car elle vous attend sans vous faire de remontrances et elle vous emmènera sur le seul chemin qui conduit à Dieu ! « Enjoy the ride ! »
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