Toutes les créatures ont été faites sur mesure

Chaque naissance humaine reçoit l’aide de Dieu comme Ève l’avait reconnu (Genèse 4:1). Cela montre le côté sacré de la vie, Dieu vient «tisser l’homme» dans le ventre de sa mère, cf. Psaumes 139:15. Il vient nous façonner expressément en vue des bonnes oeuvres qu’il a préparées d’avance pour nous, cf. Ephésiens 2:10. Il n’y a aucun hasard avec Dieu, en bon tisserand, il suit exactement le patron qu’il a imaginé pour nos vies quand il a tissé les deux chaînes dans nos molécules d’ADN.

Quand l’homme monte un moteur, il le fait selon des spécifications bien précises sélectionnées selon son usage futur, spécifications qui varieront selon si le moteur est destiné pour un tracteur ou pour une voiture de course. Dieu est plus grand que l’homme, aucun détail ne lui échappe, il a supervisé notre conception et nous a insufflé la part d’esprit qu’il nous avait destiné.

Considérons un moment les deux oiseaux suivants que j’ai observés et photographiés à maintes reprises; le geai bleu et le pic chevelu (posés au sentier de la nature à Granby au Québec).

J’ai remarqué que le geai bleu a une bonne vision, il peut repérer une arachide à grande distance et quand je lui la lance dans les airs, il fonce exactement à l’endroit où elle est tombée même si elle s’est enfoncée dans la neige.

Mais il ne peut aller chercher sa nourriture enfouie sous l’écorce des arbres comme le pic chevelu sans risquer de s’assommer. Il ne déprime pas pour autant, il connaît ses limitations et utilise au maximum ses forces pour aller même voler l’arachide qu’un pic chevelu maladroit échapperait.

J’ai aussi remarqué que le pic chevelu a plutôt une mauvaise vision. Il faut lui lancer une arachide tout près de lui sinon il la cherche sans succès. Il ne déprime pas pour autant et ne semble pas envier le beau geai bleu même quand celui-ci vient lui chiper l’arachide que je lui ai lancée. Certains pics ont compris qu’il était préférable de venir chercher eux-mêmes leur nourriture. Le pic chevelu connaît aussi ses limitations et utilise au maximum ses forces pour aller chercher sa pitance dans les arbres. Et quel succès il a ! Sa nourriture n’est jamais loin de son bec, alors Dieu n’a pas eu besoin de lui donner une vision comme celle du geai bleu, il lui a pourvu d’une anatomie hautement sophistiquée pour lui éviter de subir des commotions cérébrales en débusquant son repas. Voici ce que j’ai lu (encadré en bleu) quelque part à ce sujet, il y a bien des années.

– Bien que spongieux, l’os crânien est dense et épais, surtout à l’arrière de la tête (qui subit le contre-coup) et à la base du crâne, derrière le bec.

– Des butées situées aux bons endroits empêchent certains os pointus de venir perforer la boîte crânienne, tandis que d’autres pièces du meccano coulissent très légèrement entre elles, de façon à absorber les chocs sans se briser.

– Le cerveau est étroitement enserré dans la boîte crânienne, où il y a très peu d’espace et de fluide entre la matière grise et l’os, d’où l’absence de tout risque de ballottement.

– Le crâne et le bec sont séparés par un cartilage-tampon qui amortit le choc, mais sans excès, pour ne pas priver le bec de son pouvoir perforant.

– La musculature du pic noir est conçue comme un système de freinage hydraulique chargé de répartir et d’amortir les chocs autour du crâne, tout en rigidifiant le cou lors de chaque percussion contre l’écorce, grâce à quoi le mouvement de la tête est remarquablement faible après l’impact.

– Il est possible aussi que le muscle de la langue, qui fait le tour du crâne par l’arrière (en partant du dessous du bec et en rejoignant la narine droite), joue un rôle dans la répartition et l’amortissement des vibrations.

– Quand le pic est en action, sa tête suit une trajectoire presque rectiligne, ce qui lui évite des mouvements de rotation potentiellement dangereux pour le cerveau et les connections neuronales (cf. le syndrome des « bébés secoués » et le « coup du lapin »).

Si Dieu s’est appliqué à faire sur mesure les oiseaux pour qu’ils se multiplient, combien plus le fait-il pour chacun de nous à qui il accorde à chacun sa part (cf. la parabole des talents) et demande de la faire fructifier.

Dieu ne demande pas au geai bleu de se nourrir comme un pic chevelu pas plus qu’il ne demande à celui qui à il a donné d’être un pied dans le corps de Christ à faire l’ouvrage de l’oreille. Peu importe que nous sommes comme un geai bleu ou un pic-bois ou encore un oiseau rare ! Ce que nous n’avons pas comme habileté c’est parce que nous n’en avons pas besoin pour plaire à Dieu dans son service ; par exemple, jamais je ne pourrai édifier le corps de Christ par le son nasillard de ma voix en chantant des solos, je l’accepte et je passe à autres choses. Reconnaissons plutôt les dons et les capacités que Dieu nous a donnés et faisons-les fructifier au maximum à la gloire de Dieu. C’est ainsi que nous éprouverons aussi la joie dans le Seigneur du travail bien fait.

Textes cités

Genèse 4:1 j’ai formé un homme avec l’aide de l’Éternel.

Psaumes 139:13 C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. 14 Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. 15 Mon corps n’était point caché devant toi, lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. 16 Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, Avant qu’aucun d’eux existât.

Ep.2:10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.

mars 18, 2019

Étiquettes : , , ,
  • Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *