Comment couvrir les fautes avec amour ?

Celui qui couvre les fautes des autres cherche l’amour (Proverbes 10:12 et 17:9) tandis que celui qui couvre ses propres fautes ne prospère pas (Proverbes 28:13)

Couvrir ses propres fautes est un signe de honte comme Adam et Eve dans le jardin, cela démontre qu’on n’a pas compris le pardon de Dieu, et cela peut aussi vouloir dire parfois qu’on n’est pas prêt à changer de comportement

Couvrir les fautes des autres, s’ils se sont repentis, montrent qu’on les estiment et qu’on les aime.

Mais couvrir la faute d’un frère qui vit dans le péché n’est pas de l’amour ça ne lui démontre pas qu’on veut vraiment son bien.

Il faut plutôt le redresser avec douceur et s’il n’écoute pas, alors on suit la procédure enseignée par Jésus dans Matthieu 18.

Galates 6:1 Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. 2 Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.

Matthieu 18:15 Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. 16 Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. 17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain.

Voici un exemple concret.

Ton frère te dit une parole blessante. Comment couvrir la faute ? Faire comme si de rien n’était ? Certainement pas ! La blessure est là et va s’infecter si elle n’est pas traitée. Tu dois reprendre ton frère avec douceur et s’il se repent, tu as gagné ton frère. Tu couvres ensuite sa faute, c’est-à-dire que tu n’en parleras pas à personne, tu ne la ramèneras jamais dans une discussion, même si tu es fâché. Celui qui couvre une faute ainsi cherche l’amour.

Par contre si ton frère, refuse de se repentir et continue à te blesser par ses paroles, alors Jésus t’enseigne à aller chercher une ou deux personnes sages pour l’aider à se repentir, s’il refuse alors ce frère mérite d’être isolé de la communion fraternelle puisqu’il est blessant et non bénissant. Jésus dit alors de le considérer comme un païen ou un publicain. Ni l’un ni l’autre ne devait être reçu dans la communion de l’église juive, un chrétien juif ne devait même pas manger ni même entrer dans leur maison.

Actes 11:1 Les apôtres et les frères qui étaient en Judée apprirent que les non-Juifs avaient eux aussi fait bon accueil à la parole de Dieu. 2 Et lorsque Pierre monta à Jérusalem, ceux qui étaient circoncis lui adressèrent des reproches 3 en disant: «Tu es entré chez des incirconcis et tu as mangé avec eux!»

Cependant, Jésus était prêt à aller à la maison du païen centenier romain (Luc 7:6), il est allé manger avec des publicains (Luc 5:27-29), dont Matthieu lui-même qu’il avait invité à le suivre. Jésus voulait les sauver, mais ses disciples ont mis beaucoup d’années avant d’être animés du même esprit et cela a pris des visions célestes pour les faire changer d’idée.

Actes 11:17 Puisque Dieu leur a accordé le même don qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, qui étais-je, moi, pour m’opposer à Dieu?» 18 Après avoir entendu cela, ils se calmèrent et se mirent à célébrer la gloire de Dieu en disant: «Dieu a donc aussi accordé aux non-Juifs la possibilité de changer d’attitude afin d’avoir la vie.»





février 25, 2023

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